Immilmar : petite ruelle

Prisonnier-"Non."
Natalia-"Ca dépend la taille du dragon et de son âge."
Elle revient sur le prisonnier.
Natalia-"De quelle taille est-il ? Quel âge il a ?"
Prisonnier-"De très grande taille, celle, d'un jeune adulte."
Casius-"Le trésor est-il grand ?"
Prisonnier-"Tellement que le dragon se couche dessus."
Natalia-"Un jeune adulte !? C'est peut être envisageable."
Elle répond à la réflexion de Yuthutri.
Natalia-"Ne dis pas de sotises Yuthutri, les dragons rouges sont en général, encore plus mauvais que Casius et moi réunis."
Casius-"Surtout qu'on est sept."
Glingal-"C'est de la folie."
Sati-"Mais Télis et moi on a toujours été un peu fous, hein Télis ?"
Natalia regarde Télis pour voir si il va changer d'avis.

Répondant à Sati d'un air désintéressé :

- Qu'on y aille ou pas, je n'en ai cure. Je n'ai pas le pouvoir d'affronter un Dragon, déjà qu'une vulgaire elfe me donne du fil à retordre.

Ce disant elle ignore totalement Glingal, mais continue à réfléchir à cette histoire de trésor. Son index gauche vient se poser sur son front, une sorte de tic qui appui sa réflexion...

- Le voleur pourrait nous servir de leurre. J'ai le pouvoir d'augmenter la force des morts-vivant, ce qui intéressent nos amis vampires... En combinant nos attaques, on pourrait prendre l'avantage non ? Y a-t-il un moyen de savoir si ce lieu est sacré ?

Telis regarda tout le monde autour de lui. Visiblement la grande majorité semblait intéressé par le montant du trésor: "Quels sont les chances qu'on choppe le trésor tout en en ressortant TOUS intact, ou du moins en vie?
Si on doit prendre trop de risque, c'est non. C'est une aventure inutile et dangereuse. J'ai trop peu idée de la taille d'un dragon rouge adulte, mais j'ai une idée de très grande taille et danger..." Telis bloqua en regardant Natalia: "au faite tu as peut-être une idée derrière la tête avec tes pouvoirs?"

Yuthutri rangea son carnet.
Sati, tu fais ce que tu veux, mais moi, je tiens à garder mon semblant de vie.
Il se tourna vers Telis et désigna ses deux épées.
Telis, si tu leurs demandais ce qu'elles peuvent faire contre un dragon rouge.

Natalia-"Les dragons rouges sont très sensibles au froid, Yuthutri et Bélial pourraient invoquer pendant qu'on va au contact, après il nous faudrait une potion ou autre chose pour nous protéger de son souffle de feu et aussi une autre pour se protéger de ses attaques physiques mais je maintiens que cela reste possible, bien sur, il faut nous préparer."
Casius-"Moi je pense qu'on devrait aussi tenter le coup."
Glingal-"Vous êtes insensés ma parole, Bélial vous l'a dit, elle ne peut déjà pas me résister en combat loyal, comment pourrait-elle lutter contre un dragon sachant que moi je n'en ai pas le pouvoir ?"
C'est alors que Befer répond à la question de Yuthutri.
Befer-"Moi je peux lui infliger des dégats mais il est vrai qu'un dragon, surtout un rouge, n'est pas un ennemi à prendre à la légère, ce sont des créatures cupides qui ne cessent d'augmenter leur trésor, de plus comme dit la succube, ils sont très mauvais."
Nefer-"UH UH UH, vous allez tous mourir."
Sati-"C'est vrai que c'est tentant, tous ces trésors presque à notre portée mais cette fois je suis d'accord avec Natalia, il faut se préparer et qu'on ait tous une potion contre les souffles et de quoi se guérir aussi, après on pourrait s'allier avec d'autres ou faire venir plus de troupes."

Telis réfléchi un instant. Il avait une décision à prendre en tant que leader et cela pouvait leur couter très cher.
Il pensait surtout à Yuthutri et Belial qui étaient les deux plus susceptible de ce prendre un mauvais coup et de pas pouvoir se relever. Glingal aussi à bien y penser...

"Bon, on va mitiger. Pour l'instant on garder sa dans un coin de tête et continuer notre ballade. Si on trouve de quoi se mesurer à la créature alors on ira peut-être lui dire deux mots. Mais sa sera peut-être dans longtemps. Si nos utilisateurs de magies pouvaient avoir de quoi nous soutenir sa serait aussi bien de leur laisser le temps de se préparer de leur côté."

Il se tourna vers l'homme: "Tu as d'autre endroits Intéressants ou tu as du butin planqué? Autant qu'il serve à quelqu'un."

Belial jette un regard froid à l'elfe tandis que la discussion se poursuit :

- Si nous devons demeurer un peu plus en Immilmar monseigneur, ce lieu peut servir de point de chute. Peut-être qu'y convoquer quelques mort-vivants pourrait nous servir de garde et de soutient pour sécuriser le lieu ?

Telis réfléchi à la question de Belial: "L'idée est bonne, mais je crains plus la détection, que la protection. Nous sommes ici en visite si je puis dire. Nous faire un repère serait une idée, mais surement pas dans un bâtiment aussi accessible.
Si quelqu'un découvre des morts-vivants en train de protéger ce lieu, sa attirera invariablement d'autre personne... Plus armées cette fois.

Je préfère qu'un manant se ballade dans le coin à sa guise et qu'il en reparte, plutôt qu'il aille prévenir les authorités.

En gros on est là incognito. Et quelques morts-vivants peu avisés sont loin d'être l'idéal."

Casius-"Oui, c'est vrai, pour l'instant vaut peut être mieux être discret."
Le prisonnier répond à Télis.
Homme-"Non, j'ai que celui-ci."
Natalia-"Bon, où va t'on ? Tu crois qu'il y a encore un magasin d'ouvert à cette heure-ci ?"

"Pour l'instant nul part. Je pense qu'on en a pas encore terminé ici."

Telis regarda à nouveau Glingal: "Nous avons peut-être attaqué ton village, mais c'est lui qui l'a vendu.
Si notre comportement est dicté par une forme de necessité et des besoins qui font ce que nous somme, lui ne l'a fait que par cupidité.
C'est vraiment ce que moi même j'appellerais une créature mauvaise et tout tes malheurs découles de sa décision en définitive et nul doute que comme il l'a tenté il trahira encore et fera détruire encore bien des villages.
Son sort t'appartient." L'ombre fit un pas en arrière, laissant l'elfe seule face à l'homme.

Glingal sort sa dague de sa manche, elle se dirige vers l'homme qui semble avoir retrouvé ses esprits, elle lui colle la dague sous le cou et commence à appuyer.
Prisonnier-"NON PITIE, MADAME L' ELFE."
Puis elle le repousse, loin d'elle, comme dégoûtée.
Glingal-"Faites en ce que vous voulez."
Elle sort de la pièce, Casius fait signe à Sati de la suivre qui s'exécute.
Casius-"Bon ben je vais m'en occuper moi même alors."
D'un geste vif, à l'aide de ses griffes, il lui fait une entaille à la carotide large de cinq centimètres, il plante ses crocs à même la coupure.
Natalia se jette aussi sur lui, lui sectionnant un doigt qu'elle commence à machouiller.
Natalia-"Pas mauvais, peut être un peu tendu, non ?"

Yuthutri quitta la pièce pour ne pas voir Casius et Natalia se nourrir.
Faute de mieux, il suivit Sati.
Besoins ou pas, je déteste ce genre de sauvagerie.

Belial s'écarte d'avantage du centre de la pièce, relativement songeuse sur quelques traits de ses compagnons. Le sort de l'humain ne lui importe pas, bien qu'elle eu jugé que la mort était un piètre châtiment. D'ailleurs, il y a peu de chance de voir l'elfe l'occire, l'inverse pouvant être intéressant.
En revanche, les débats languissants sur le bien et le mal lui donnait la nausée ; pour elle il n'était question que d'énergie négative ou positive qui s'opposent naturellement, et qui par fatalité conduisent à adopter certaines conduites opportunes. Le reste selon elle ne peut être contenu que dans d'autres qualificatif tels que, entre autres, la cruauté, la clémence, la loyauté ou la cupidité qui ne conduisent qu'à incarner les faiblesses de chacun.
Chercher à faire entrer un dieu dans ce genre de considérations propres aux mortels était bien là une erreur accablante, mais en dépit de cela il valait mieux selon elle laisser cette vérité apparaître dans la foi véritable. Jaugeant chacun des protagonistes, elle se demande qui parmi eux se risquaient à poser un jugement sur les dieux, quand bien même ils les servent, feignant ou pas de les vénérer. Ainsi soit-il des motivations de chacun, la justification d'un acte ne peut se faire qu'en référence à une croyance et non à une notion universelle et stérile de bon ou de mauvais. Même elle au final se trouvait parfois confrontée à ce genre d'illusion et par rejet d'un tel allant de faiblesse de sa part, elle se refuse à ce confronter à ce genre de discussion.
Son visage blême, assombrie par l'exiguïté du lieu, se déforme en un rictus de dédain qui vient souligner deux vilaines cavités oculaires rubescentes. Elle se plonge dans une fausse expectative d'un dénouement improbable avec détachement et résignation...

Finalement, ce qui était prévisible se réalise et un sourire carnassier empreint de satisfaction se dessine sur les lèvres de la semi-ombre. Non pas que l'issue de cette confrontation l'enchante, mais parce qu'elle trahit un trait psychologique qui est la plus grande faiblesse de la pucelle ; qui lui permettrait de conserver un net avantage sur sa rivale en dépit de leurs pouvoirs respectifs... Au final, cette jouvencelle a préféré laissé cet homme subir les affres des vampires et succubes plutôt que de lui assurer une mort rapide et sans douleur. Sans doute se fourvoie-t-elle bien d'avantage sur les qualités que l'on attribue au bien ou au mal, mais celle-ci vient de faire preuve d'égoïsme et de lâcheté devant un humain, alors qu'elle aurait été bien prompt à faire expirer une goule...


[HJ: envie de broder pour une fois ^^
Du coup plusieurs post qui me passent sous le nez, pardon pour le contre-temps.]

Telis regarda partir Glingal. Elle n'avait pas craqué, mais presque, presque.
Il resta lui aussi dans la pièce à attendre que Casius et Natalia aient fini. Il n'aimait pas lui non plus ce qu'il voyait mais il se forca néanmoins, se dégoutant lui même car la corruption n'était pas son fort. Mais il avait passé un pacte avec Hécate, et jusqu'à présent il comptait bien le remplir.

Il attendit donc que les deux créatures finissent leur repassa pour pouvoir également convoquer un mort-vivant supplémentaire.
Il tourna la tête vers la sortie se demandant ce que Sati allait bien pouvoir dire à Glingal. C'était aussi un bon moment pour qu'elles se rapprochent ce qui serait peut-être un bien. Peut-être...

Pendant que Natalia et Casius en finissent avec le prisonnier Sati entame la conversation avec Glingal, elles sont tout de suite rejoints par Yuthutri.
Glingal-"Quelle bande de barbares."
Sati-"Je suis d'accord avec toi, ils ont cette façon de mélanger cette barbarie comme tu dis au besoin de se nourir, c'est la différence entre eux et moi, je ne chasse que pour me nourir et ne tue que des personnes peu fréquentables, ce qui est aussi le cas de Yuthutri il me semble."
L'elfe est encore plus furieuse.
Glingal-"NOLERE EST ORTEN MASTER MORTE AUSSIT ESTERET NOSTER." (voir mp)
Sati, un peu vexée de la réaction de l'elfe, se tourne vers Yuthutri lui demandant :
Sati-"Qu'est ce qu'elle a dit ?"

Casius se relève regardant Bélial, il a la bouche pleine de sang, il s'essuie sur la manche du mort.
Casius-"T'en veux un bout Bélial ?" Dit-il en donnant un coup de pied dans le cadavre et ricanant à voix haute.
Natalia se relève aussi, s'essuyant de la même façon que le vampire.
Natalia-"Cette fois, je crois qu'on peut y aller."
Le prisonnier est méconnaissable, ce n'est plus qu'un tas de viande sanguinolant et désarticulé.

Telis ne dit mots, affichant son masque professionnel. Celui qu'il arborait pour ne laissé personne deviner ses pensées.

Lorsque les deux créatures eurent fini leur repas, il s'avança en tendant la bague d'Hécate pour faire un mort-vivant de plus. Il s'arrêta pour regarder Bélial: "Tu as peut-être un quelconque ingrédient magique à récupérer sur un humain mauvais, ou sur un voleur tué par une succube et un vampire peut-être?"

Yuthutri sourit
Une vérité : Les morts ne devraient pas se relever pour hanter les vivants.
Il fronça les sourcils.
Mais ne crois pas que nous apprécions cet état.
Moi, et Sati aussi je suppose, ne demandions qu'à rester vivants.
Nous avions autant les non vivants en horreur que toi.
Le ton devint tremblant alors que des larmes de sang naissaient sous ses yeux.
Et puis on nous a imposer de choisir entre la mort et la non mort.
Sais-tu ce que cela fait de sentir sa vie s'échapper de son corps et de savoir la survie à portée de bouche? LE SAIS-TU?
La voix devint murmure, comme accablée.
Non bien sur. Toi, on t'a proposé de devenir une héroïne. Aucune malédiction n'influe sur tes actes, rien ne tache ton âme au point de devoir te battre contre toi-même.
Seulement, toi qui nous méprise, nous qui luttons contre notre souillure, qu'est-ce qui te retiens?
Sardonique, acide même.
Sati a Telis et le collier de Casius, Telis a une femme prisonnière d' Hécate et un anneau qui norçit son âme, Casius n'est rien sans Résurrection, moi je ne peux vivre en dehors de Résurrection. Mais toi?

Belial décline poliment l'invitation de Casius :

- Tout comme l'empereur, cela ne fait pas partie de mes nécessités. Il n'y a de plus rien d'excitant à goûter le sang d'un vulgaire mortel...

Ses lèvres stoppent en étouffant ce qui aurait pu être un prolongement de sa phrase ; elle lève les yeux au ciel comme pour chasser de son esprit une mauvaise idée. Elle répond cependant à Telis d'un ton tout à fait naturel :

- Je n'ai plus rien à tirer de son corps, seuls ses possessions m'auraient intéressé. Mais le magicien à déjà fait son bonheur.

Jetant un dernier regard dédaigneux au macchab, elle prononça tel un psaume :

- Ad majorem Hecates gloriam !

La bague tendue s'illumine, pourtant cette fois, Télis ne resent pas les effets négatifs de l'anneau, sa volonté est plus forte, le tas sanguinolent se relève, une goule se lève vous entendez les os craqués et reprendre leur place.
Casius-"Si ça continue, on sera assez pour attaquer Coeurpur de front."
Natalia-"Oui, j'ai hâte qu'on en finisse avec ça."
Natalia lance un regard en biais à Télis.
Natalia-*Comme ça on pourra enfin se débarasser d'Hécate.*

Glingal écoute les reproches de Yuthutri, elle sait au fond d'elle même qu'elle est allée trop loin.
Glingal-"Moi je suis comme vous, prisonnière, tu n'étais pas là mais j'ai due rejoindre vos rangs pour épargner mon village. Si je pouvais m'échapper cela ferait longtemps que je l'aurai fait mais je n'ai pas envie qu'Hécate envoie ses troupes pour finir d'achever mon village, même si ils m'ont presque vendus pour sauver leur âme."
Elle aussi, une larme naît à son oeil gauche, fière, elle l'essuie d'un revers de la manche.
Sati-"Allons, allons, comme on dit à chacun sa croix, tout le monde est retenu contre son gré mais nous devons faire ce que la déesse demande."
Elle continue à voix basse.
Sati-"Mais nul doute que lorsque l'occasion se présentera de s'échapper, il nous faudra saisir notre chance, pour l'instant nous devons patienter."

Telis invoqua un portail pour renvoyer la créature à Résurrection: "Bien, sortons et tâchons de nous repérer un peu. Si la nuit vient juste de tomber, peut-être pourrons nous trouver encore quelques boutiques ouvertes, ou un marché nocturne."

Il sortit et regarda autour de lui pour s'orienter, ne semblant pas prêter attention aux rassemblement de Glingal, Sati et Yuthutri

Yuthutri avait retrouvé son calme.
De toute façon, même si Telis et toi n'aviez plus rien pour vous retenir à Resurrection, il restera Hécate pour nous barrer le chemin.
Sais-tu qu'elle nous avait ordonné de tuer Telis si nous le croisions durant notre mission contre Maldus.
Quand à Maldus, elle n'a pas voulu que même son corps reste animé. C'est dire si elle aprécie la traîtrise.
Si nous voulons tous partir, il nous faudra libérer la femme de Telis, tuer Casius et trouver le support d'un autre dieu.
Et c'est franchement cette dernière condition qui m'inquiète.
Il marqua une pause avant de s'expliquer.
Autant toi Glingal, tu en trouvera facilement qui voudront bien aider une elfe magicienne et morale, autant nous n'avons aucune chance de trouver un ordre qui ne désintégre pas les vampires repentants.

Yuthutri fit signe aux autres de se taire lorsque Bélial sortit.
Il se dirigea vers celle-ci.
Alors? Ils ont fini?

Belial s'arrête au niveau de Yuthutri lorsque celui-ci l'interpelle, ne sachant quelle attitude adopter à son égard elle se contente de répondre machinalement :

- L'empereur a déjà du passer, nous sortons.

Puis son regard s'illumine d'une suspicion irradiante :

- Le vampire en toi ne se sustente-t-il pas ?