Habitation de Poingfroissé

Collin - On peut aller faire un tour à la maison du silence...

Visiblement l'idée que tu ai envie d'avoir une "compagne" semble ne l'enchanter guère, il détourne le regard.

Collin - On y va ?

Nosferata feigna l'indifférence la plus complète, elle voulait donner l'impression qu'elle ne se rendait pas compte des changements d'humeur de Collin... Au lieu de ça, elle se fit conduire prestemment à cette " maison du silence ". Elle espérait que son imbécile de serviteur ne l'emmenait pas d'une maison close, elle ne voulait pas une fille de joie pour s'amuser mais une personne ordinaire...

[==>maison du silence]

[Portail]
[hrp : Heu po c'est pièce en or c'est ça ??Mierda va falloir trimer encore que 10 pièces d'or. misère de la vie d'errance.]
Il s'arrêta devant une batisse la chaleur qui s'en dégageait laissait deviner que c'était une forge. Il fit signe au cheval de s'en aller. Puis il entra dans la batisse Et tentant d'arriver le plus normalement possible vers le comptoir.
-Forgeron j'ai besoin de me fournir en arme , je n'ai malheureusement pas assez pour me payer de tes armes.
En revanche si tu me prends à ton service je pourrais te forger des armes . Je ne te demanderais rien en échange simplement de forger ou de prendre les armes dont j'ai besoin.
J'ai appris auprès de feu le forgeron d'Aéland.
Je n'aurais besoin que d'une armure de cuir, un couteau et une arbalète avec des carreaux.

Gatsu sent sur son visage battu par les vents du désert le souffle chaud du forgeron qui peste :
"Il faut vraiment que tu sois aveugle, bige, pour me demander des armes et des armures. Ouvre un peu les yeux, je n'ai plus rien dans mon échoppe. Si je reste au comptoire, c'est tout simplement parce que je veux vendre ma forge."
L'individu émet un long reniflement de tristesse.
"Il y a quelques jours, j'ai été dévalisé. On m'a volé les armes que j'entreposais dans ma boutique et surtout mon immense stock de métal. Du métal que je venais d'acheter à un marchand. J'en avais assez pour forger pendant des années, et en plus, il était de première qualité.
C'est comme ça, bige. Il ne me reste plus qu'un vieux bouclier et un glaive que j'avais gardé de côté."
Gatsu entend un bruit de métal, comme si on avait déposé un objet lourd sur le comptoir.
"Si ils t'interressent, c'est absolument tout ce qu'il me reste. Ca et mon matériel de forge... ne traîne pas dans les parages si tu n'as pas d'argent, ce n'est pas le moment pour me demander de te faire crédit..."

"Alors tu te moques de moi, bige. Je n'ai jamais vu de forgeron sans yeux, et je doute que même un azer aveugle soit capable de tirer quoique ce soit de sa forge.
De toute façon, je n'ai ni ce que tu me demandes, ni autre chose, ni même de temps pour t'écouter branler ton ratelier, ni même envie de te prêter attention.
Tout ce que je peux faire pour toi à part te vider de ma boutique, c'est te vendre ce vieux bouclier ou cette épée... si tu y tiens, tu peux disposer de ma forge, elle ne servira plus à rien maintenant. Mais si tu t'estropie, faudra pas venir pleurnicher."

Il a l'air de se calmer et gromelle :
"Ma boutique, je ne la cèderai qu'à un bon forgeron. Et le gueusard qui a embarqué mon minerai a laissé une odeur de souffre derrière lui... alors autant te dire tout de suite que je ne le reverrai jamais, et que de toute façon, je n'ai pas envie de le croiser... faut pas chercher des noises aux êtres issus des plans inférieurs, bige. Je préfère garder mon âme où elle est encore un peu. Et ce n'est pas un infirme qui me fera changer d'idée."

Gatsu sent la main mointe du forgeron qui lui glisse entre les doigts. Le forgeron à l'air furieux après le sermon du paladin.
"Ouais, bah ton respect dispense-en un peu aux autres, pauvre azymuté. Ha ha, un justicier de Heaume laisse moi rire, tu parviendrai même pas à départager un renard et une poule qui se disputent un oeuf. En tout cas, t'es fachement reluisant pour un chevalier, t'as ni cheval, ni équipement, ni suivant, ni argent. T'as même pas tes yeux.
Allez, va t'en donc, j'ai pas les moyens de ta faire l'aumone. Tout ce que j'peux t'offrir, c'est de l'air un peu plus chaud que dehors, et justement, tu es en train de me le pomper un peu, l'air.
Si t'es si justicier que ça, bah t'as qu'à retrouver mon stock de minerai, mais commence pas à me faire la leçon.
Allez, du vent !"

Gatsu a beau être aveugle, il bénéficie néanmoins d'un sens de l'odorat développé. Il a roulé sa bosse un peu partout dans l'Outreterre et au-delà, et a connu beaucoup de senteurs. Or, l'atelier du forgeron est imprégné de plusieurs odeurs que le paladin identifie tout de suite :
Tout d'abord, le forgeron ne mentait pas, une odeur de souffre puissante flotte dans l'air. Gatsu l'a déjà sentie lors de ses confrontations avec des démons, c'est leur odeur caractéristique et écoeurante. Malgré tous els artifices dont ils sont capables, les démons ne pourront jamais s'en défaire.
Ensuite, le paladin flaire une odeur inhabituelle : il y a une légère odeur champêtre dans la forge. Certes, elle est masquée par l'odeur de souffre, de sueur et de saleté, mais il y a une petite odeur animale dans la pièce...
Et enfin, Gatsu en se concentrant au maximum sent un arôme unique : une odeur rare et difficile à identifier. Ca sent tout à la fois la légèreté d'une fleur figée, d'un papillon acéré et la dureté d'un crâne de tête-de-bois ou d'un arbre millénaire. Gatsu n'en est pas sûr, mais cette odeur pourrait bien être celle du métal des dieux... l'odeur du mithril.
Mais alors ce serait l'odeur d'un immense filon de mithril à proximité.

"J't'ai pas demandé de faire la poussière, bige" s'emporte le forgeron "Du balai, maintenant, nous n'avons plus rien à nous dire !"

"Tu divagues, bige. Que tu sois complètement azymuté, ça ne concerne que toi, mais cesse de m'accuser à tord dans ma forge. J'ai déjà assez de problème comme ça."

Gatsu sent une grosse poigne l'aggripper par le col. Le forgeron a l'air assez fort pour le soulever du sol, et il en bien l'intention.

Le forgeron relâche Gatsu. *long soupir*

"Tu me causes bien des ennuis, étrangers. Pourquoi donc aurais-je fais disparaître ma propre cargaison et arrêter ma forge ? Ca ne tiens pas debout !
D'ailleurs, je trouve ça très étrange que tu me parles de mitrhil, puisqu'effectivement, la majorité de mon stock de métal en était composé. C'était un gros investissement, j'avais mis de l'argent de côté toute de ma vie pour pouvoir un jour travailler ce métal unique.
Il y a une semaine, une compagnie de marchands est arrivés en ville avec une charette pleine d'armures naines. Certaines étaient en mithril, j'ai sauté sur l'occasion. Mais je n'ai pas gardé la marchandise très longtemps, j'ai été dévalisé trois jours plus tard. N'importe qui aurait pu faire ça. Le mithril se revend facilement, et mon échoppe n'est pas particulièrement protégée. Je ne fais aucunement confiance aux gardes de Maudith, qui en plus ne font pas beaucoup de rondes dans le secteur la nuit.
La seule difficulté qui a dûe se poser au gueusard, c'ets de na pas me réveiller, puisque je dors dans ma forge la nuit.
Mais il ne fais aucun doute que c'est un démon corbu qui a commis ce vol.
Et voila, bige, tu connais la chanson."

*bruit de pas allant de long en large dans la forge, et bruit de mains qu'on essuies sur un tissu rêche*

"Peut-être que mon métal est encore à Maudith ? Je sais qu'il y a des démons qui font du commerce sous la cape dans le troisième anneau, mais je n'irai pas me frotter à eux."

-Bien dans ce cas j'irais moi même. Indique moi juste la direction à prendre.
Après que le forgeron lui indiqua la direction à prendre il se dirigea vers le troisième anneau.
[Troisième anneau]

Ladislas est déçu en entrant dans la forge. Le batiment lui semblait assez grand pour abriter une grande quantité d'équipement, mais en fait, les rayons et les rateliers sont vides. La forge n'a même pas l'air en marche, et le forgeron qui rumine derrière le comptoire à l'air très mélancolique.
En voyant entrer le vampire, il secoue mollement la main en signe de bienvenue et soupire :
"Bonjour, monsieur ! Je vous préviens de suite, si vous venez dégoter des armes, je n'en ai plus une seule. Enfin, si, il me reste cette vieille épée sans intêret. Par contre, si vous voulez racheter ma forge, je cherche un bige pour me succéder."
Il regarde mieux Ladislas et esquisse un petit sourire moqueur.
"Ou alors si vous pouviez me débarasser de mes créanciers. Vous avez une gueule de morné."

Le forgeron à l'air d'hésiter un peu, maintenant que le vampire prétend qu'il peut effectivement régler leur compte aux créanciers de Poingfroissé.
Mais finalement, il sourit vicieusement et dit :
"Je n'ai que ma forge et mes talents de forgeron. Si vous me laissez une arme ou une grande quantité de métal, je peux forger quelques chose pour vous payer. Sinon, peut-être accepterez-vous tout de même ma forge en paiement, vous pourrez la revendre, elle est bien équipée."

Ladislas sait à présent que l'invitation n'émane pas de ce batiment, mais d'un endroit dans les parages proches.

[La décharge.]

Sati et toi arrivés sur place, l'endroit sent le métal fondu et le cuir brulé, un homme assez grand pose un maillet et se dirige vers vous.
Poingfroissé-"Qu'est ce que vous désirez ?"

Voir ce que vous avez et combien vous achetez ça.
Dit Yuthutri en brandissant la masse.

Il regarde l'objet un long moment, la repose puis dit.
Poingfroissé-"Soixante dix pièces d'or."
Sati regarde les objets présents, y a pas mal de trucs, des dagues, des armures...

ça m'a l'air honnête, j'accepte.
Mais avant, je vais un peu regarder ce qu'il y a.
Il se tourna vers Sati.
Alors, quelque chose d'intéressant?
Il observa les armes, plus précisément les dagues.

Sati-"Non rien pour moi, merci." Les dagues sont toutes banales malgré qu'elle soient bien travaillées.