Auberge

Tu es surpris de ne pas l'avoir remarqué plus tôt, c'est femme d'âge mur vêtue de couleurs termes arbore un visage dur, portant les stigmates de ses voyages passé.

Sirotant tranquillement sa bière, elle lève la tête vers toi, seul vestige de sa jeunesse passé, ses yeux verts ont le blanc et légèrement bleuté.

Telis fit un signe de tête machinal à la femme avant de payer 6 Pièces d'argents *avec un regard entendu* à Barlouche et 4 pièces de cuivre.

Il pris ses consomations avant de se diriger vers sa table. En passant devant celle de la femme au vêtement sobres il se pencha vers elle pour lui dire: "Salut. Je me nomme Telis. Je cherche une personne qui s'y connait sur les plans et on m'a dit que tu pourrais me renseigner. Si tu as du temps reprend quelquechose et viens à notre table."
Il attendit la réaction de la femme en la regardant calmement dans les yeux.

Elle s'adresse à toi avec un léger accent du nord, te souriant par politesse.

Femme - S'dépent où t'veux aller m'tois... mais j'accepte t'boire un verre ac' toi !

Reculant sa chaise et lentement elle se lève, de petite taille, elle doit à peine dépassé le mètres soixante. Sati affiche un air béa à la vue du verre de whisky prêtant peu d'attention à l'aventurière, la saluant d'un rapide coup de tête.

Sati - j'ai soif papi !

Telis donna son verre à Sati, posa le sien sur la table et attendit que L'aventurière revienne.
Une fois qu'elle revint avec sa commande, et que Telis eu fait un petit signe de tête à Barlouche pour bien lui signifier que le verre était bien sru son compte, il leva son verre à la santé de l'aventurière et bû une gorgé de sa bière.

Une fois que la femme eu posé son verre il lui demanda: "Tu connais mon nom mais je ne connais pas le tiens. Comment t'appels tu?"

Rapidement l'aventurière revient avec une chope de bière blonde, elle s'assoie en face de toi, à côté de Sati, cette dernière en admiration devant son verre de whisky s'apprête juste à y tremper les lèvres.

Femme - T'dois êt'e bien costaude m'fill' pour boire t'ça !

Sati - C'est que du whisky tout le monde en fait un plat !

A peine eu-telle trompé la langue dans le breuvage bouillonnant qu'elle tombe à la renverse, se contorsionnant en vociférant une litanie d'insulte tout en se plaignant que le liquide le brûle la gorge et l'estomac.
Cette scène ne manque pas de faire sourrir ton invité.

Misaline - Moi c'est Misaline m'tois ! Mais t'peux m'appeler Misa.

Telis sursauta en voyant Sati. Il la savait capable du pire, mais il ne l'avait jamais vu autant jurer comme un chartié.
Il lui proposa un coup de main avant de se tourner vers Misa: "Enchanté donc. Et bien en faite je cherche à me rendre dans Baator. Je cherche une fontaine de jouvance qui serait à la ville portail de Baator, Vallépine si je me souviens bien.
On m'a dit que tu pourrait peut-être m'aider? Ou me conseiller dans le pire des cas."

La première serveuse qui s'arrête pour répondre à la demande de Vha'ax lorgne bizarrement les quelques pièces et fait une grimace.
"Mouais, tu as de quoi payer un pourboire... ou un chapeau pour faire la manche. Pas grand chose de consistant en tout cas.
(levant les yeux au ciel et semblant s'adresser à elle-même) C'est toujours comme ça avec les Gith-machins, toujours les poches vides. Pas comme les gens de Baator... eux savent parler aux serveuses.
(baissant à nouveau les yeux vers Vha'ax, les bras sur les hanches) Une autre solution serait de me laisser cette petite somme pour que je te parle des dernières nouvelles en ville. Sinon, je crois qu'il va bien falloir que tu ailles voir ailleurs si on te fait crédit."

Vha'ax allait répondre à la serveuse alors qu'en même temps un reflexe lui fis mettre la main dans une de ses poches qu'il n'avait pas inspecté jusque là et fus surpris d'en tirer des pièces d'argents, il s'apperçut que celles ci ne manquèrent pas de faire un certain effet à la serveuse.

il ranga les pièces de cuivre et garda une pièce d'argent qu'il faisait tourner avec deux doigts bien ostensiblement en lui disant d'un ton calme, ses yeux jaune la fixant :

'Merci pour votre hospitalité, je vais toutefois prendre ce que vous avez à manger et vos informations seront bien entendu récompensées.'

Quelle n'est pas la surprise de Vha'ax lorsqu'il voit soudain apparaître sur la table, alors qu'il fouille dans ses poches, une poignée de pièces d'or. Elles retombent sur la table avec un petit bruit qui ressemble à un rire. Un rire moqueur ou un rire de bienvenue, le githzeraï n'en sait trop rien. Au milieu de ces sept pièces d'or narquoises brille un minuscule coffret ouvragé avec une petite serrure en bois.

La serveuse n'a pas l'air surprise outre mesure par ce petit tour de passe passe. Elle regarde le tas d'or et dévisage Vha'ax.
"Je vois que avez vite pris la couleur locale. A Maudith, mieux vaut ne pas dévoiler ses avantages trop vite. Ses points faibles non plus, d'ailleurs.
En fait, je crois qu'il vaut mieux ne pas se montrer tout court si on veut survivre à Maudith."
Une pièce d'or disparait prestement sous le tablier de la serveuse.
"Je reviens avec votre souper, monseigneur. Vous me direz alors ce que vous voulez à boire avec votre gruau... et pour ce prix, vous pourrez même rester dormir ici."
Elle tourne les talons et file vers le comptoir. Vha'ax croit entendre une dernière fois sa voix au-dessus du vacarme des clients.
"Et je n'oublie pas que vous souhaitez être tenu au courants des dernières nouvelles de la ville."

Vha'ax sent soudain une main ferme, puissante et chaude qui se pose sur son épaule. La main est accompagnée d'une voix forte et vibrante, qui semble venir de très haut au-dessus de la tête du githzeraï.
"Hum... je serais vous, je n'essayerai pas d'ouvrir ce coffret. C'est un cadeau. Mais il vous a été remis un peu trop tôt. Il va falloir attendre un peu avant de l'ouvrir.
Et si vous l'agitez trop, vous risquer de vous attirer l'inimitié des gens bardés de fer qui sirotent des trucs dégueux au bar. Les trois affreux barbus.
Déjà qu'ils ont pas l'air d'apprécier qu'on cause tous les deux."
Vha'ax jette un coup d'oeil vers le comptoir et aperçoit trois diables barbus qui regardent vers lui avec leurs petits yeux perçants. Leurs barbes drus semblent trembler tant ils sont concentrés dans leur fixation du githzéraï. Leurs nasaux frémissent de haine.
Et le truc qui gît dans leurs verres n'a effectivement pas l'air très appétissant.

"Question légitime, mais suicidaire. Si t'as une déposition à faire, t'as qu'à t'adresser à ceux qui te l'ont envoyé. Un indice : ils sont trois et ils sont pas beaux.
J'crois pas qu'ils te mordraient en public. Ca vaut peut-être le coup d'essayer, hein ?
Bon, j'te laisse, p'tit gars.
Un dernier truc : si à un moment tu te sens mal à l'aise avec les trois puants, demande juste l'atelier de monsieur Ferrogne. C'est un ami."
La grosse patte qui était posée sur l'épaule de Vha'ax se soulève et le githzéraï sent un grand courant d'air dans son dos.

Les trois diables ne cessent pas de fixer Vha'ax. Ils montrent parfois leurs dents aiguisés et pointues.
Au moins autant que les poils de leur barbe.

Les trois diables te regardent approcher avec des yeux ronds. Ils semblent étonnés de te voir approcher. Mais quand tu te poste à quelques pas d'eux et tend le coffret, l'étonnement laisse place à la stupéfactio la plus totale.
Après quelques instants de réflexion, leurs yeux passent du rond à la demi-lune. Ils se tournent les uns vers les autres et chuchotent quelques mots. Ils se tournent ensuite de nouveau vers toi, semblant tous être d'accord, et attendent que tu parles.

A ce moment, tu te rends compte que leurs mains executent un étrange ballet. Elles ont laché les verres et semblent danser sur quelques doigts, puis se dirigent tout doucement vers le bord du comptoir, puis disparaissent dans l'ombre, avant de réapparaitre sr le manche de leurs coutiles.

Telis

L'aventurière manque de peu de te cracher sa bière en pleins visage.

Misa - t'fou m'tois ! st'es une ville d'azimuté près d'un plan d'sale fiélon ! Faut'voir le coeur noir comme le ch'rbon pour y entrer !

Sati se redresse brusquement, ses yeux rouges et vitreux ne te disent rien qui vaille.

Sati - S'tombe bien on est azimuté *hips* on pourra rentré ! Hein papy

Elle se jette à ton cou.

Sati - hein dis !

Vha'ax

Les trois diables restent parfaitement stoïques. seuls leurs griffes crissent sur la hampe de leurs longues armes affilées.
Puis l'un d'eux s'avance d'un pas, toisant Vha'ax.
"-Hé hé hé, ce que nous te voulons, petit githzéraï ? (il prend une voix haut perchée et continue, la bouche en coeur) Voyons, mon très cher monsieur, nous souhaiterions juste vous ouvrir le crâne pour pouvoir y cracher, mes amis et moi.
-Ouais, c'est une aubaine pour toi que nous soyons dans cette auberge. Sinon, je peux te jurer qu'on te l'aurait fait ravaler, ton sale coffret.
-Et pourquoi tu viens nous narguer ? Tu crois qu'on l'avait pas vu, ton petit joujou ? Mais crois nous, tu ne fais pas le poids. T'auras pas fait six pas en dehors de cette auberge qu'on t'enverra séjourner six pieds sous terre.
Comme on aime pas les gars de ton espèce, on fera même pas ça artistiquement. On fera ça juste très très salement.
-Et ainsi, tous les sales petits githzéraïs sauront ce qu'il en coûte de venir trainer ses savates à Maudith."

Les trois diables se mettent à ricaner, faisant claquer leurs longues dents fourchues et leurs dents acérées. Il lancent des regards féroces à Vha'ax, et reprennent leurs verres pour le brandir juste sous le nez du githzéraï.
"A la tienne !!"

Vha'ax, consternée, regarda les trois diables qui semblaient attendre une reaction de celui ci.

*Maudith, c'est donc là que j'ai atterris... bref peu importe, ce n'est apparemment pas un lieu trés accueillant pour les miens* songa t'il en plissant légèrement les yeux sur l'un des diable.
*raison de plus pour vite trouver un portail et quitter ce plan, les limbes me reposerais un peu* il baissa légèrement la tête dans la direction du sol, la main se massant les yeux.
*bon, ça aurais pu être pire, j'aurais pu tomber sur des githyankis, ce n'est pas une auberge qui les auraient arrêté ceux là, maintenant va falloir la jouer sur une autre mesure.*

Son regard se reposa sur les diables barbus et vraiment hostile.

- Bien j'acceptes de me battre contre vous, laissez moi 2 heures de repos dans la chambre de l'auberge et je reviens vous montrer la valeur au combat d'un sale petit githzéraï. finit il par dire en prenant une position et un regard aussi assuré et calme que possible.

sans attendre un accord, un grogement ou quoi que ce soit d'autres il s'eloigna vers la serveuse qu'il connaissait.

- Madame, gardez moi le repas pour plus tard, je vais prendre ma chambre maintenant, pourrais-je avoir la clé ? et ne lui laissant le temps de répondre,il glissa plus discrètement, Ah et pour vos informations, je voudrais surtout savoir où trouver l'atelier d'un certain monsieur Firrone je crois, non Féerogne.

La serveuse te regarde avec un air étonné. Puis elle aperçoit par dessus ton épaule les trois diables barbus qui te regardent méchamment, ils n'ont pas quitté leur place mais te désignent du doigt en rigolant. Elle ouvre grand la bouche et semble en pleine réflexion. Puis elle marmonne:

"Il est pas question que j'aie quoi que ce soit à voir avec un ennemi de ces messieurs. Il y en a plein la ville en ce moment, ils ont l'air de chercher quelque chose"

Mais tu vois déjà sa main tendue vers toi, paume vers le haut.

Vha'ax ferme les yeux de dépitements, et met sa main dans sa poche pour en sortir une nouvelle pièce en or qu'il approche de la main tendu de la serveuse.

- Voyons, vous n'aurez pas de problèmes parce que vous faites votre travail, c'est à dire fournir sa chambre à un client, la pièce est a quelques centimètre de l'intérieure de la main de la serveuse,Offrez de ma part une de vos boissons, disons une des plus fortes que vous ayez, à mes trois amis pendant que je me reposes une heure ou deux, le reste est bien entendu pour vous.

La serveuse ferme les yeux et sourit. Elle chuchote:

"Pour ce qui est de l'atelier de monsieur Ferrogne, vous le trouverez dans le troisième anneau. Près de l'auberge de la "pomme dans le verre""

Elle se tourne vers les diables et leur adresse un sourire puis de nouveau verts toi, plus fort:

"Allez demander votre chambre a l'aubergiste, moi je ne m'occupe que de servir"

Au moment ou elle retourne vers le bar, elle cligne des yeux et tu entends un souffle:

"Demandez la 101, sa fenêtre donne sur la rue"

Vha'ax inclina légèrement la tête en direction de la serveuse pour la remercier et tourna les talons, contourna les diables en gardant une distance tout en soutenant leurs regards avec fermeté.
*ce qu'il va falloir qu'ils comprennent c'est que bien qu'importante soit sa parole, un githzéraï fait toujours passer sa vie et sa liberté en priorité.* songeait il alors qu'il arrivait prés de l'aubergiste, il l'interrompa d'un regard avant de lui dire d'un ton calme.

- Je me suis arrangé avec la serveuse pour une réservation de la chambre 101, pourriez vous me donner la clé ?, bien que trés rare sur un visage githzéraï, Vha'ax esquissa un leger sourire certainement invisible aux yeux de l'aubergiste et rajouta :
- C'est la chambre dont la fenêtre donne sur la rue.

L'aubergiste a l'air assez dépassé : il a beaucoup de clients à satisfaire à cette heure-ci. Sans même regarder Vha'ax, il fait glisser sur le comptoir une petite clé de fer dans la direction du githzéraï. Elle porte un petit numéro sur une plaque en émail a demi-effacée : n°13
"Bon séjour à la porte du traîte."

A peine a-t-til le temps d'empocher la clé qu'un gros bonhomme imbibé d'alcool pousse Vha'ax sur le côté pour passer commande.