auberge

"accorrrdé" répondit narric, content de s'en tirer a si bas frais " je suppose que vous ne verrez aucun désagrément a ce que je couche ça sur papier?" dit il en sortant deux feuilles sur les quelle il rédigea succinctement mais précisément les termes du contrat

" vous comprrrenez sûrement la valeurrr de la chose ecrrrite, si utile pour rrraviver a l'esprit les terme exact d'un accorrrd, comme un souffle sur des brrraises de la memoirrre pour animé de nouveau le feu de la parrrole donnée. signez la et la, merrrci bien" dit il en tendant la plume a Astarté

en temps habituelle, narric n'aurait pas signer un contrat aussi facilement car sans contra il aurait été libre de partir sans payer ou de ne pas la soigner au moment opportun, et il aimait a se ménager ce genre d'échappatoire. mais sans contrat, il risquait de passer un pénible moment quand elle découvrirai la valeur réel de la monnaie, ce qui risquait de plus d'arriver avant qu'ils partent. il en profita pour s'arroger lui aussi une garantie qui le compenserai si Astarté le lâchait en cours de route, parce qu'il y a pas de petit profit.

"si vous avez du mal, une crrroix suffira..." lâchat'il d'un ton un peu condescendant.

Astarté ne goûte absolument pas l'air que se donne son employeur et, après lui avoir lancé un regard assassin, celle-ci prends tout son temps et toute sa concentration pour inscrire les lettres "A.G." au bas du parchemin. Bien sûr, elle a signé un peu vite et n'a relut le contrat qu'en diagonale mais dans l'ensemble, elle pense que l'un comme l'autre on réussi à trouver un arrangement valable...

Elle fait glisser la plume vers Yarric et fourre le contrat, chiffoné, dans une des poches de son ceinturon.

"Je préfère garder ça sur moi... Bon, si nous sommes tombés d'accord, il ne nous reste plus qu'à nous procurer des provisions, à moins que vous n'ayez des rations en suffisance... et du matériel..."

Narric empocha le second contrat d'un air avide et répondit a la jeune guerrière:

"tel que vous me voyez, je ne suis arrrrivé sur ce plan il n'y a que quelque heurrres et je n'ait pas eu le temps de m'occuper de ces choses, il nous faudrrra donc attendrrre demain matin pour nous équiper, car je doute que nous trrrouvions quoi que ce soit d'ouverrrt a cette heure tarrrdive. Je pensais partirrr en fin d'après midi et marcher une parrrtit de la nuit si c'est possible, pour nous éparrrgner quelque peu les cruelles chaleurrrs de ces contrées. cela devrait nous laisser amplement le temps de nous équipez et de s'apprrrovisionner chacun a sa convenance et a la hauteurrr de ses moyens."

Astarté grogne en réponse à la dernière phrase de son tout nouvel employeur, encore quelque chose qu'elle aurait dû négocier dans le contrat. Trop tard à présent, elle est engagée pour cette expédition et ne peut plus reculer, à moins de trouver une faille au papier sur lequel elle a apposé sa signature... même si une intense réflexion de ce genre ne risque pas d'être productive avec elle. Il ne lui reste qu'à espérer qu'elle pourra acheter le nécéssaire ici, avec l'argent qu'il lui reste de son Monde d'origine... et sans doute devra-t-elle trouver un arrangement avec l'aubergiste pour obtenir une chambre, où peut-être traiter avec Yarric pour pouvoir partager son lit, même si l'idée la révulse un peu... beaucoup même, cet homme n'est pas de son univers, il pourrait tenter quelque chose qui lui serait préjudiciable...

"Bon, soit... je n'ai pas à décider du chemin que vous voulez prendre, moi je ne suis que pour empêcher quelqu'un ou quelque chose de raccourcir votre existence... que fait-on alors pour passer le temps ?"

L'estomac d'Astarté gronde comme un lion, la mine de celle-ci se renfrogne et elle porte une main à son ventre.

"Si vous voulez bien m'excuser, je vais vous laisser tuer le temps sans moi, j'ai d'autres à besoin à satisfaire..."

Elle se lève, faisant grincer sa chaise contre le plancher, et se dirige vers le comptoir pour questionner le patron.

"Qu'est-ce qu'on peut avoir manger ici, et à quel prix ?"

Il semble exténué, ses yeux cerclé de rouge en dise long sur ses horaires de travail.

Barlouche - Du bon ragoût ! Pour une trentaine de pièces de cuivres.

Comme elle, l'aubergiste est fatigué, ou s'il ne l'est pas, il imite très bien, surtout les yeux rouges et les cernes. Mais rien n'est comparable à la déception d'Astarté quand elle entends qu'on ne sert que du ragoût de quelque chose dans cet endroit, soit, elle devra s'en contenter, en espérant trouver mieux dans une autre ville, si tant est qu'il y en ai une proche. Ou peut-être qu'il y a une autre auberge plus décente dans le coin...

Soit, pour l'instant, elle va manger puis aller dormir, oui, dormir et manger...

"Va pour le ragoût et je vais prendre une chambre aussi, quelque chose de pas trop cher mais pas non plus avec un lit en pierre, d'accord ?"

Apparement, sa monnaie a une valeur équivalente à celle de ce Monde, il n'y a que le sceau apposé dessus qui change.

@Ladislas

Tu as le sentiment d'avoir atteint cet abri de justesse, et heureusement pour toi, il n'y a pas de fenêtre bien menaçante dans l'établissement.

Personne ne fait attention à toi, sauf peut-être un étrange couple d'allure sale et primitive au comptoir.

Alors que tu commences à trouver leurs regards louches, une serveuse, rousse, pas très belle, t'accostes d'un ton froid.

"Vous prenez quequ'chose ? Sinon, faut partir, c'est le patron qui l'a dit..."

Le regard Vampirique du Vampire croisa celui de la serveur, la regardant longuement dans les yeux, elle n'était pas d'une grande beauté et il n'allait pas se laisser marcher sur les pieds.

"Bonjour, je vais prendre une chope, mettez moi la meilleure que vous avez, je vous prie et ne me dérangez plus après." Dit le Vampire de sa voix d'outre tombe tout en affichant un léger sourire sournois.

La femme ne lève pas la tête vers toi, elle a les yeux fermés, peut-être s'est-elle endormie dans les bras de son compagnon. Sans désserrer son étreinte, lui, plonge son regard dans le tien. Il a quelque chose d'intimidant et d'inhabituel pour un humain. D'une voix calme et posée, il te demande :

"Vous n'avez pas encore touché à votre bière, quelque chose ne va pas ?"

Il semble te narguer, avec un petit sourire en coin.

Barlouche – 10 pièces d’argent pour une chambre de paysan avec un bon lit ! Tu ne trouveras pas mieux.

Il agite devant toi une vieille clef rouillée.

Barlouche – On va te servir ton ragoût. On peux te le porter dans ta chambre si tu préfères.

Astarté semble réfléchir un court instant à la proposition de l'aubergiste. Soit, elle réponds par un haussement d'épaules, un léger soupir puis se décide finalement à marmonner quelque chose :

"Très bien, je prends la chambre et le ragoût, faites-le apporter..."

Elle décide de perdre le moins de temps possible en palabres avec le propriétaire et lui prends la clé d'un geste brusque, avant de déposer une poignée de pièces devant lui, de quoi payer ce qu'elle prends pas plus, pas moins... Inspectant la clé pour trouver le numéro gravé dessus, elle emprunte les escaliers en direction de sa chambre.

[==>chambre de paysan]

Narric regarda Astarté monter dans sa chambre et termina tranquillement son repas. Il estimait que l'aube allait bientôt se lever et décida de monter dans sa chambre pour se reposer (et ne pas gâcher sa dépense). il se leva lentement, d'un geste qu'il esperait elegant et viril, et alla se coucher.

[chambre de paysan]

[chambre de paysan]

Narric descendit les escalier avec fougue et avec ce qu'il espérait être un certain panache. cette auberge etait minable et ces client étaient la fange de la société, mais si il devait s'installer dans cette ville, il devait penser a plus long terme et ne pas trop rabaisser ça futur clientèle (quoique, a son avis, ça n'aurais pas demander trop d'effort et le résultat aurait été a peine visible). il retint donc l'air hautain et supérieur qu'il se sentait afficher et choisi a la place un air mystérieux et sage, qui fut presque réussit même si on avait l'impression qu'il etait constiper. il se dirigea donc vers la serveuse la plus proche.

"veuillez allez me cherrrchez des prrrovisions pour trrrois jourrrs, quelque chose qui se conserrrve bien " dit il avec le ton de ceux qui sont habitué a la domestiqué. sans attendre la réponse il se dirigea vers l'aubergiste pour rendre la clef de sa chambre.

voyant débouler d'un pas lourd la brute qu'il avait engager pour le protéger, narric ne put s'empêcher de se féliciter de son choix. bien sur, on ne l'aurait même pas laisser récurer les latrines dans a un salon sigilien tellement elle semblait aimable, mais ça n'avait pas d'importance.

"ah vous êtes rrrréveiller a ce que je vois, bien, comme convenu nous parrrrrtirrrons cet aprrrrès midi, quand les heurrrres les plus chaudes serrrrront passé. en attendant je vous suggèrrre de vous équiper convenablement : pensez a emporrrrtez quelque ration, la chasse devrrrrait nous nourrrrrir mais il faut êtrrrrre prrrés si nous devions affrrrronter quelque jourrrnées maigrrrrre, une gourrrde me semble également indispensable vous en conviendrrrrrait, sinon un sac et une paillasse peuvent êtrrrre un bon investissement, pourrr peu que vous vous prrrréoccupiez de votrrrre conforrrt. a ce prrrrropos, vous pourrriez peut êtrrre échanger ces bottes faites pour affrrrronter la boue contrrrre des sandales plus adapté a la marrrrche dans le déserrrt . de la corrrrde et des grrrappins peuvent êtrrrre de bonne idées, quoique je m'assurrrait du minimum de mon coté, et tout autre matérrrriel qui peut vous semblez utile, comme une gamelle et des couverrrts, vous voyer le genrrrre. et rrrrappelez vous, mieux vaux acheter quelque chose dont on n'a pas besoin que d'avoirrrr besoin de quelque chose qu'on a pas acheter." dit il en roulant les "r" comme un malade, car il etait de fort bonne humeur. il attendit qu'astarté lui repondre et peut etre lui faire des sugestion (ou plus certainement lui demande de repeter lentement certain mot un peu trop long) et que on lui rapporte les ration qu'il avait commander.

Astarté n'a qu'une envie en ce moment, écraser le visage de Narric à coups de poing afin de ne plus l'entendre rouler ses "r" au point de donner l'impression de grogner ou de ronronner... mais il vaut mieux s'en abstenir, il peut toujours servir, et surtout, il peut fournir de l'occupation...

"Ca va, ça va, je saurai me préparer pour le voyage... s'il y a une quelconque boutique capable de fournir ce genre de matériel dans les environs, l'endroit a l'air aussi mort que le désert qui l'entoure... quand partons-nous ?"

Un peu détendue, elle reprends une pose et une attitude beaucoup plus féminines et élégantes, tout en prenant soin de conserver une expression menaçante, de quoi donner l'impression que son fouet dresse plus des esclaves que des bêtes... bien que dans la civilisation d'où vient Astarté, les esclaves ont rarement le même statut que les animaux... ils sont généralement en-dessous, sauf s'ils sont capables de faire des choses particulières et intéressantes, danser, chanter, se battre, enchanter des objets...

Narric compris au regard d'Astarté qu'il avait intérêt a garder pour un autre jour le roulement de "r", pourtant si beau et chaleureux, mais apparemment pas apprécier a sa juste valeur.

"je viens de vous le dirre, nous partirons dans l'après midi, quand les heurres les plus chaudes seront passez" répondit il d'un ton un peu cassant, quoiqu'il fit l'effort de prononcer les mots presque normalement.

"vous pourriez sans doute supporter la terrrible chaleur de ces desserrts, mais je ne suis pas aussi solidement bâtit que vous et j'aurais a souffrirrr horriblement, ce qui, en plus de m'être désagréable, nous retarrrderrais énormément." ajoutât il d'un ton plus neutre mais en surveillant moins son accent.

"sinon, rien ne nous rrretiens dans ce bouge. j'attends qu'on me rrapporte les réserves que j'ai commandé, et nous serons libres d'aller fairre nos achats" conclut il.

*étrange, parfois sous l'aspect brutale d'Astarté perce une sorte de charme et d'élégance frustre qui tranchait avec la première impression que j'ai eu. peut être n'est elle pas seulement la brute épaisse, abrutie et mal dégrossie que je pensais avoir engagé. il faudra que je la tienne a l'oeil.*

Astarté s'attarde un instant sur ses cheveux, discrètement toutefois, et peste intérieurement contre le manque de confort de sa chambre, l'empêchant de se faire réellement présentable. Et elle a horreur d'avoir les cheveux en désordre. Au moins Narric semble s'être calmé au niveau de son accent. La jeune femme sourit, amusée que son attitude soit suffisament expressive ET intimidante pour que son employeur se retienne...

"Je ne sais pas si je pourrai vraiment m'habituer à cet air sec, chez moi l'air est chargé d'humidité..."

Elle passe une main sur son front, soupire puis finalement défait légèrement les lacets de sa tunique, ce qui laisse voir la naissance de sa poitrine.

"Le service est lent..."