Desert

"Ben ya pas trop le choix, j'ai pas envie d' être enseveli sous le sable et pis de toute façon on peut pas faire grand chose contre lui non plus, alors."
Il remit son arme à sa ceinture

"Bien, suivez moi. Nous arriverons bientôt."

L’énorme masse se retourne vers l’immensité du désert. Elle semble émettre un gloussement, un peu comme celui que produirait une poule qui parvient enfin à prendre son envol, malgré la règlementation extremement sévère en matière de trafic aérien concernant les cocottes du Multivers.
Sans les regarder, elle intime l’ordre à ses deux prisonniers de suivre le mouvement, et les deux individus, maladroits comme des coqs isolés au milieu d’une plaque de glace, vous emboitent le pas gauchement.

Celui-qui-se-prétend-dieu semble vouloir éviter la grande barre de rochers où, comme le savent nos trois amis, règne Pal la sphinge ermite.
Le petit groupe, progressant toujours à l’ombre de l’immense chose, fait donc un grand détour au travers des sables brûlants, battus par des vents cinglants, poussés au travers d’immensités angoissantes par des nuages menaçants, auréolés d’une lueur cruelle, tombant verticalement sur des sables brûlés.
Mais qu’importent les détours dans un paysages reflété à l’identique dans toutes les directions sur la glace polie du ciel d’un interminable bleu ?
Le voyage, pénible se poursuit ainsi longtemps. Les deux prisonniers ont l’air de souffrir horriblement de faim, de soif et d’épuisement. Mais lorsqu’on le regarde, Celui-qui-se-prétend-dieu ne semble pas manifester la moindre compassion pour ses deux captifs. Tout juste accorde-t-il une courte pause de temps à autre, pendant lesquels il émet quelques gargouillement étranges et des crépitements désagréables.

Jotun et Sophia connaissent un peu la région et préssentent qu’on se dirige grossièrement vers Maudith. Mais au bout de plusieurs heures de marche, ils commencent à douter que l’errance de leur guide n’est le moindre but…

(si vous ne faîtes rien de spécial, on passe à la suite… et oui, il y en a une)

Le tieffelin s'arrêta, il en avait marre de marcher pour marcher. Il lui fallait un but et pour l'instant, la créature semblait errer sans aucun but.
- "Dit j'ai une question, on va marcher encorer longtemps sans but ou tu nous dis où l'on doit aller ? Car moi je ne marche pas pour le plaisir de marcher !"

[HRP : Je crois que l'on passer à la suite. ]

La question de Jotun restera sans réponse, Celui-qui-se-prétend-dieu n’a pas l’air de vouloir s’embarrasser avec des réponses. A peine s’écarte-t-il légèrement sur le côté, pour ne plus masquer l’horizon sans limite. Apparemment, c’est cela, votre destination.
Les rayons solaires commencent à dégouliner sur les voyageurs, entrainant dans leur sillon d’énormes gouttes de sueur.

Le calvaire se poursuit ainsi durant quelques heures encore. Jotun et Sophia somt désormais complètement deboussolés. Ni l’un ni l’autre n’a la moindre idée de leur position… Ah si, ils ont déduit qu’ils étaient loin de tout. Loin de tout, seuls, et bientôt, morts de soif avant d’avoir atteint quelques chose.

Au bout d’un moment, Ranulf a l’impression que sa tête est devenue si lourde qu’elle se trouve désormais au niveau du sol, et que son corps progresse difficilement dans l’épais manteau de sable gris et immobile.
Jotun est plus résistant, il continue à marcher derrière leur immense guide sans souffrir trop des morsures du soleil, mais il sent à son côté que Sophia faiblit de minute en heure. Elle bredouille quelques paroles folles, qui parlent d’écran blanc, de ciel inversé, d’œil sec et d’expulsion du pays des images.
Les paupières de Jotun sont lourdes. Il n’a pas dormi depuis ses aventures à Aéland. Pourtant, à chaque fois qu’il ferme les yeux, il entend des cris stridents insupportables, comme si ces rayons de soleil s’étaient dotés d’une voix assortie à leur étouffante chaleur.
Jotun tente de profiter du moindre souffle de vent pour recevoir du sable dans les yeux et ainsi les fermer, mais cette stratégie ne donne pas de résultats satisfaisants.
Les deux captifs restent parfaitement muets, mais on devine leurs souffrances malgré leur masque.

Enfin, alors que vous êtes arrivé nul part, l’immense chose s’arrête.
"Bénis ceux qui m’ont accompagné. Le pèlerinage touche à sa fin. Bientôt de respirerai à nouveau la poussière des cavernes où je suis né. Vous qui m’avez accompagné, bravo. La dernière étape du voyage se fera sans vos yeux. Mais elle sera brève."
Il bouge ses petits bras et invoque un sort. Un voile noir recouvre le groupe, chassant les rayons solaires cruels.

Le groupe couvre une petite distance ainsi dans les ténèbres. Petit à petit, la roche remplace le sable sous les pieds des voyageurs.
(…) [-> Cave-Nerve]

[Coerylle-gauche ->]
D'un grand noir, le genre de noir absolu et infinie, vint le blanc pure et brillant.

Depuis combien de temps Ranulf et Jotun ne s'étaient pas reposé ? combien de temps passé dans l'obscurité ?

Une chute sourde dans le sable.

Les yeux perdirent quelques temps à s'habituer de nouveau à la clarté, Jotun les genous dans le sable ne tarda pas à remarquer Sophia à sa gauche allongé sur le ventre, la tête dans le sable, évanouie.

Ranulf cracha le sable qu'il avait avalé tout en clignant des yeux, en secouant la tête il apperçu brièvement une coline d'un blanc calcaire et fissuré derrière eux, d'une dizaine de mètres de haut, deux grandes cavités triangulaire noire et profondes se juxtaposaient sur un premier étage et deux autres trous circulaires étaient visible dans un renfoncement, sur la colline deux appendices immenses et courbe, finissaient en pointe montant vers le ciel gris.

Devant lui le Passeur, déjà loin, courait à toute jambes dans la direction d'un grand campement ou se trouvait des chapiteaux à trois cônes, flanqués d'étandarts rouge et noir.

Il criait :

"Prevenez le marquis !! Prevenez .."

Le tieffelin regarda un instant le nai n courir vers le campement. Il aurait put sûrement le rattrapper et le tuer mais pour l'instant seul Sophia comptait à ses yeux.
Le gnoll était éveillé.
Il se dirigea vers l'eladrine puis posa un genou à terre puis passa un doigt sur sa joue droite.

- "Sophia, réveil toi..." souffla-t-il doucement.

RANULF

Probablement que le nain-passeur fut un habitué des réseaux de transport téléportés, dis 'transferts très lumineux', car à peine arrivé qu'il n'eut peu perdu de son temps, sur ses jambes, il avait déjà détalé à une belle distance.

Toutefois, cette avance était veine car ce n'était sans compter sur l'agilité du gnoll vampire, qui, bien que fatigué, n'était pas mis au challenge par des jambes naines empétrées dans le sable.

Une impulsion et deux bondissements permirent de conclure la poursuite, Ranulf, retomba bras lancé en avant, agrippa le nain par les jambes et dans un méli-mélo, ils s'écroulèrent tout deux dans un grand "HUMPF", non sans avaler de nouveau un peu de sable.

Toutefois, ils ne sont pas passé inapercu et bien qu'encore loin du campement, la portée de vue des gardes du chapiteau était suffisante pour leur permettre de voir l'agitation anormale.

Il ne tardèrent d'ailleurs pas à réagir.

Un nuage de poussière annonce un mouvement et dans la poussière s'élevant au ciel deux grandes formes battant des ailes émergent, elles semblent se diriger dans cette direction.

JOTUN

Sophia ne répondit pas au murmure de Jotun, en la dégagant du sable et même en voulant la secouer un peu celle-ci ne semblait pas donner signe de conscience, bien que ce soit de manière saccadé, elle respirait mais elle était visiblement très affaiblie.

A genou près d'elle, lui tenant la tête pour l'examiner, les yeux de Jotun s'égarent un instant sur le sable, celui-ci s'agite légèrement, tremblote et sautille comme si le désert se trouvait dans un bac à sable géant et qu'un enfant y mettait des coups de pieds par le dessous.

[HRP : votre dernier gain d'xp remonte à quand ? au prochain repos on fera sans doute un bilan pour l'évolution de vos persos.]

Quelque chose n'allait pas avec le désert mais le plus important était la santé de l'éladrine.

- "Sophia..." murmura le tieffelin, il regarda où se trouvait le gnoll. il n'avait que faire du nain, il devait protéger et la guérir. Il s'appliqua à essayer de rechercher ce qu'elle avait et la guérir au mieux de ses compétences

[compétence : guérisseur->premiers soins]

(hrp : oula les xp ça fait très longtemps ça.)

Dans la cohut, Ranulf tente de se relever puis choppe de nouveau le nain par le cou, le faisant tournoyer il l'envoit de toute sa force en direction des volatiles, se servant de sa force vampirique le nain allait faire un sacré vol plané, de toute façon il avait guère le temps de faire plus, d'après le nuage de poussière, les renforts allaient pas tarder.

JOTUN :

Jotun pansa du mieux de ses faibles capacités les quelques plaies apparentes de Sophia, celle-ci repris une respiration normale, mais son problème semblait être d'un domaine autre que physionomique.
Jotun remarqua derrière les yeux clos de l'Eladrine, un mouvement des pupilles qui témoignait d'une intense activité subconsciente.

Dans le désarroi le plus complet, Jotun fut surpris par l'ouverture soudaine de ses paupières, elle le fixa du fond de ses yeux verts et calmement posa sa main sur la joue du Tieffelin.

'Jotun,..N'aie craintes, tous mourront, mais pas toi, je lui demanderais de t'épargner, j'entends son appel, je..'

Doucement, sans trouver la force de continuer, elle referma ses yeux et retomba inconsciente dans les bras de Jotun.

RANULF :

Alors qu'il lançait le nain, une silhouette sortit d'un bond faisant jaillir le sable, 'Idiot !' elle attrapa au vol le projectile d'une main et retomba sur ses pieds, le nain était tétanisé mais vivant, 'tu ne sais pas ce que tu étais en train de gaspiller.. c'est tellement utile, si rare.. il me le faut.'

Le pouls de Ranulf s'accéléra et il sentit son coeur s'opprimer par la présence de la créature, en observant la silhouette Ranulf reconnu les yeux blancs et la barbe jaune de l'obscurité, aucun doute possible, c'était le vampire, il portait une tunique en cuir rouge et des bottes d'acier sanglés.

Ignorant Ranulf et portant toute son attention sur le nain, il gronda d'une voix qui pénétrait le crane du gnoll.

'Gnoll, la terre tremble, la Cave-nerve s'effondre sur elle-même, dis moi ce qu'il s'est passé ?'

Sans hésitation il planta ses griffes dans le cou du nain et commença une étrange méditation, tandis que le nain s'agitait convulsivement comme prit d'étranges spasmes.

Les créatures volantes sont à la moitié du chemin et continuent de se rapprocher.

Quelque chose se passait et cela dépassait le tieffelin. Tout ce qu'il pouvait faire était d'attendre auprès de l'éladrine, du moins pour le moment. Il devait se dépêcher. Mais pour aller où ?Et qui était-ce la personne ou la chose dont elle parlait. Etait-ce le grand wyrm qu'ils venaient de rencontrer ? Tout ce qu'il pouvait faire était d'attendre et de protéger Sophia. il bserva autour de lui pour voir ce qui se passait. Il se devait de mettre l'éladrine en sécurité. Il passa un doigt sur la joue de sophia.
- "Ne t'inquiètes pas Sophia, je suis là." Il ne savait pas si s'était lui qui la protégeait ou l'inverse.

Ca y est, il l'avait retrouvé, son maître était revenu on pouvait pas dire que cela le rendait joyeux mais fallait bien qu'il fasse avec.
Ranulf regarda son maître se nourir du nain qu'il venait de balncer puis il répondit à sa question.
"Tout c'est précipité, le dragon de cave nerve s'est réveillé, les nains vont tous y rester je pense."
Puis il jeta un coup d'oeil au groupe qui commençait à arriver.
"Vite maître, nous devons rejoindre Jotun et partir sinon nous allons nous faire prendre."
Agité, Ranulf commençait à trépigner sur place, ils fallaient qu'ils s'en aillent avant qu'ils ne soient là.

RANULF

Tandis qu'il tirait ses griffes du cou, il regarda dans la direction que lui indiquait Ranulf "Le grand wyrm, oui.. oui. bien sûr.. C'est.." Tout d'un coup comme paralysé, ses yeux et sa bouche s'ouvrirent d'étonnement... Il avait vu Sophia.

"Qu.. ?? Cette impression, ce pourrait il ...? Oui !" Il coupa court sa réflexion et posa un regard perçant sur le Gnoll.

"Ta nouvelle mission Gnoll, protège cette éladrine au prix de ta vie, peut en importe le coût, sa valeur est inestimable."Derrière lui, le nain s'était relevé calmement, il commença à agiter ses bras et remuer ses lèvres.

"J'ai quelque chose à faire, je te retrouverais bientôt et j'espère pour ton avenir qu'elle sera avec toi, tu m'entends gnoll ? L'eladrine passe avant TOUT".

Il jeta un dernier regard dans la direction de Jotun"Débarasses toi du Tieffelin s'il se met entre toi et elle.", un portail bleu s'ouvrit derrière lui et s'en approcha, "Pas un mot à mon sujet, tu agis à ton propre compte et si on te le demandes..." Il regarda le nain avec indifférence "...Le passeur est mort." il s'engouffra et disparu dans l'onde bleu.

Les yeux sombres du nain croisèrent ceux de Ranulf, il plissa les yeux et fis un rictus de haine puis il s'engouffra à son tour dans le portail, qui se ferma derrière lui.

La pression au coeur de Ranulf se calma, sa fatigue disparu et il n'avait plus aucune douleur, il sentait que le Maître vampire était passé en lui, il lui appartenait et désobéir semblait n'être qu'une pensée absurde. [HRP: Ranulf est en pleine forme.]

Deux grands oiseaux passent au dessus de la tête de Ranulf et le sol sous ses pieds tremble.

JOTUN

Le sable tremblait avec plus d'énergie, le corps de Jotun lui même commençait à trembler, Il sentit le sol s'engouffrer légèrement sous ses pieds, les jambes de Sophia étaient déjà ensevelies.

Un coup d'oeil derrière lui le fit s'apercevoir que la colline blanche semblait s'enfoncer aussi.

Deux oiseaux géant sans plumes, un grand cou ridé ou finissait un bec courbe commençe leurs atterrissage près de Jotun, sur leurs dos, des cavaliers, l'un d'eux fait de grands signes avec ses bras dans votre direction.

Maintenant il devait protéger l'Eladrine au prix de sa vie, décidement son maître était très bizarre mais il ne pouvait lui désobéir, par contre le regard que lui avait jeté le nain transformé ne lui avait guère plut.
Ranulf courut en direction de Jotun et Sophia qui apparement commençaient à être en mauvaise posture, ils s'enfonçaient dans le sol.
Il arriva à leur côté puis tenta de leur donner un coup de main sans trop s'approcher pour pas être enseveli, Ranulf tend ses bras en direction de Jotun.
"Jotun, vite, lance moi Sophia je la rattrape, elle sera moins lourde pour moi, j'irai plus vite."
Son maître lui avait dit de protéger l'éladrine à n'importe quel prix et c'est ce qu'il allait faire.

Les deux oiseaux se posèrent dans le sable à une dizaine de pas de Jotun dans un gros nuage de poussière.

Un bourdonnement se faisait entendre à travers le sol qui semblait glisser sous les pieds dans la direction de la colline blanche, comme le ressac d'une vague, Jotun traînait Sophia de son mieux par les épaules, toujours inconsciente, Ranulf suivait un peu plus loin, bondissant et évitant avec simplicité les trous qui se formaient dans le sable, il rejoignit sans mal le tieffelin.

Jotun reconnu les cavaliers, il ne fut pas étonné de voir deux nains, celui qui faisait des mouvements pour attirer son attention était Polyphène le mage et le deuxième était Nibelung le bourreau/cuisinier, seconde main pour le sale boulot du premier.

"Ah vous vous en êtes sorti finalement, c'est innatendu mais une bonne chose, vous allez peut-être réussir à expliquer au marquis de Corode, pourquoi son dragon se réveille sans que nous ayons finis les sacres émotionnels que je prepar..."

Un sifflement intense se fit entendre faisant faire volte face à tous les visages, la colline se relevait doucement, à présent elle ressemblait à un crane de vache gigantesque, des tâches brunes apparaissaient à certains endroits et le sable coulait en cascade de tout les côtés, une mâchoire énorme se dégageait.

"Maître Polyphène !!" s'écria Nibelung, le bras tendu vers ce qui n'était qu'une colline un instant plus tôt. "J'ai vu !! Vite, montez on a plus le temps, dépêchez vous ou on part sans vous." montrant de la tête une échelle de corde derrière lui qui menait à deux autres places dans le gros panier qui servait de selle, une autre échelle identique menaient à deux places derrière Nibelung.

Pas le temps de réfléchir, Ranulf tente de s'emparer de Sophia, la soulevant de toute sa force vampirique et la mettant sur son dos puis il attrape l'échelle de corde de l'autre main, pour l'instant ils n'avaient pas trop le choix, fallaient qu'ils se tirent de là, ils auraient assez de temps plus tard pour fausser compagnie aux nains.

Accroché à la corde, il se tourne vers Jotun.
"Viens dépêches toi, on discutera plus tard."

Sophia est arraché des mains de Jotun, celui ci remarque qu'il n'y aura pas de place pour trois derrière Polyphène.

Une impulsion;

Un battement d'ailes;

Deux battements d'ailes;

Deux grands battements d'ailes avait suffis à propulser les grands oiseaux à une hauteur de dix mètres et l'ascension continuait.. ce qui était colline apparaissait maintenant aux yeux de tous comme une petite partie d'un très long réseau squelettique, la tête, derrière commençait à sortir du sable la colonne vertébrale prolongé sur le côté d'une multitude de côtes. La gueule s'ouvrit grand dans la direction ou se trouvait Jotun et Ranulf et émit un long son strident qui parcourut l'échine et fit frissonner les nains.

Dans un grand mouvement déployant une énergie colossale une patte sortie du sable et se reposa dans un bruit sourd, soulevant un nuage de sable gigantesque.

"par Moradin ! Il est incroyable !" s'ecria Polyphène en baissant la tête pour regarder vers le bas. "Comment avez-vous fait ?" dis t-il à l'attention de ceux qui se trouvaient derrière lui, il jeta un coup d'oeil et vit l'eladrine les yeux fermés et le gnoll à l'air menaçant qui la tenait de deux pattes ferme, il se ravisa et retourna au spectacle de la colline mouvante.

En bas, le sable défilait, devant les yeux passa le grand campement qui n'était plus qu'une petite tâche brune sur le sable, une agitation regneait autour, sans doute que les nains fuyaient précipitamment, d'autres oiseaux s'envolaient et des créatures pédestres portant des grappes de nains s'echappaient dans la direction opposée de celle ou se trouvait le grand Wyrm s'éveillant à une nouvelle vie.

Les deux oiseaux volaient près l'un de l'autre, si bien que Nibelung pouvait regarder le gnoll dans les yeux, il se souvenait de la mésaventure dans la cave nerve et il semblait être impatient d'arriver.

Il voyait bien que Nibelung le regardait d'un air mauvais, il grogna à son attention, d'un air de dire si tu veux te battre, je réponds présent, il en aurait bien profiter pour balancer Polyphène dans le vide tant qu'il était derrière lui mais il ne pouvait pas lâcher l'éladrine, c'était sa mission principale et il se devait de la respecter.
Pour l'instant, il suffisait juste d'attendre d'être à terre, ensuite il règlerait ses comptes avec les paltoquets.
Ranulf tenta tout de même de réveiller Sophia en lui parlant.
"Sophia ? Tu m'entends ? Sophia ?"

Le sable, toujours le sable.. une silhouette de grande batisse apparaissait à présent. Un manoir qui sortait du sable.
Les creatures ailées amorcèrent une descente.

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