Le repaire

Tu traverses le portail, la sensation est étrange car il y a en plus, par rapport à ta première expérience, une forte odeur de moisi, de renfermé, qui te poursuit tout le temps que dure le voyage. Et par malchance, l'odeur vient des lieux que tu visites.

Tu atteris dans une pièce qui a visiblement été aménagée spécialement pour l'arrivée des "membres", carrée, les mur sont en pierre, recouvert de poussière, comme le sol. Face à toi, une simple porte de bois, à ta gauche une armoire de mauvaise qualité et sur le sol, une sorte de grand visage hurlant de frayeur est dessiné dans une étrange peinture luisante, ce visage est le même que celui qui ornait les boucles d'oreilles de l'adolescente qui t'a donné la clé.

Invité

Bamon trouva l'endroit pas vraiment à son goût, une piètre décoration et la poussière lui raclait la gorge, il ne supportait pas ça.
Le visage avec quelque chose d'inquiètent, remarquant l'armoire, poussé par la curiosité, il la fouilla sans attendre.

Il y a dans l'armoire de quoi faire le cauchemar d'un bataillons de balais neufs, lorsque tu l'ouvres, un véritable déluge de poussières te tombe dessus et te recouvre comme si tu t'étais enduis de farine, te faisant tousser et cracher ce que tu as avalé. Comble du manque de chance, tu ne trouves que de vieux oripeaux à l'intérieur, de grande robes tourées de toutes part par les mites, mites que tu peux d'ailleur voir girent au fond du meuble. Un détail singulier, il n'est pas possible de passer une main sous l'armoire, des planches en étés clouées entres les pieds.

Invité

Bamon toussa à en recracher ses poumons.

"Je hais la poussière..."

Il saisit la robes la plus en état, il hésita quelque seconde, et finit par ne pas l'enfiler tout de suite.
Plaquant son oreille contre la porte, il tenta d'entendre ce qui ce passait de l'autre coté.

Tu peux entendre deux voix, celle de deux hommes apparement vulgaires et frustes à en jugé par leur accent.

Balourd 1 - S'seulement on ramassait plus d'abérations ou d'hérétiques d'ce genre-là, on rigolerait plus souvent!

Balourd 2 - Tu parles, cette câtin mérite qu'on l'immole, elle m'a crevé l'oeil avec ses ongles, sacrédié!

Balourd 1 - S'pas d'ma faute s'tu les préfères "libres"... j't'avais dis pourtant de pas lui enlever eul chaînes...

Le reste est comme tu t'en doutes un "J'ten foutrai moi des!" suivit de bruits de bagarre assez glauques, car les deux compères semblent armés.

Invité

*Dans quoi est-ce que je me suis encore fourré, heureusement que j'aime les défits...*

Il enfila l'affreuse robe, mis l'horrible capuche avent d'ouvrir la porte, espérant que les deux idiots ne lui portent pas trop d'attention.

Tu ouvres la porte et peut voir les deux hommes terminer leur bagarre, le plus gros est encore debout et il tient dans sa "main" la visage de son comparse qui est tout ensanglanté. La main en question s'est transformée en une grosse araignée jaune à tâches rouge qui déchiquete la peau du malheureux. Pour le reste et pour ne pas sembler normal, surtout, il laisse s'éffondrer le corps et te regarde, tu peux voir un gros asticot se tortiller dans sa joue tandis qu'un mille-pattes se glisse le long de son visage pour disparaître dans ses vêtements. Il a effectivement un oeil salement déchiré, de vieux lambeaux de chair arrachés font le bonheur de quelques insectes charognards.

Balourd 2 - S'toi qui viens pour faire cracher le morceau à cette pu... cette hérétique?

Invité

*Tachons de la jouer fine*

Bamon pris une voix plus grave, agressive, prenant bien soin de garder son visage dans l’ombre de la capuche.

"Ouais, pourquoi j’suis en r’tard ?"

Il te regarde, il semble un peu douter de tes propos mais comme il n'est sûr de rien, il s'éloigne en traînant le cadavre derrière lui et en maugréant. Tu es dans un couloir qui débouche sur un carrefour, le chemin de gauche est celui qu'emprunte l'homme-ruche, tu peux le voir laisser des tâches de sang derrière lui avant qu'il ne disparaisse derrière une porte, qu'il claque violemment. Les deux autres couloirs du carrefour donnent sur des portes, impossible de savoir ce qu'il y a derrière, pas même un son ne te parvient. Une grosse mouche noire aux yeux rouge volettes près de toi, elle semble plutôt malsaine et en plus, on dirait qu'elle veut te piquer. Tu notes qu'il y a un beau rassemblement d'insectes volants et rampants qui sortent de la porte qu'a passé l'homme aux insectes.

Invité

Bamon pris la porte de droite, opposé à celle où était parti le cadavre ambulant.
Il l'entrouvrit discrètement et jeta un coup d'oeil.

La porte glisse doucement, la poussière sous tes pieds amortis completement le bruit de tes pas et ton habileté naturelle te permet de faire tous ces petits gestes dans le silence complet.

La porte entrouverte de sorte que tu puisses y glisser un oeil, tu peux voir une partie de ce qui semble être la cuisine : un homme portant une robe similaire à la tienne, si ce n'est qu'il n'a pas le capuchon sur la tête, touille avec une grande louche en fer, rouillée et tordue, dans un grand chaudron et tu peux voir que c'est son contenu qui fait sortir les mouches de la pièce d'en face. L'homme à une bouteille près de lui ainsi qu'un verre qu'il remplit puis vide à un rythme soutenu. Pour le reste, c'est une cuisine rodinaire, mais en ebaucoup plus sale.

Il semblerait qu'il y ai aussi une table dans la pièce mais tu ne peux en voir qu'un petit bout, impossible de dire s'il est seul ou non.

Invité

Bamon referma la porte silencieusement, il choisi d'observer l'autre porte, toujours en évitant celle par où l'homme vermine était entré.

*Au pire si je me fait prendre j'aurais qu'à me convertir*

Cette pensée le fit sourire, il espérait tomber sur l'une ou l'autre richesse, l'or et les beaux ornements étaient son péché mignon.

"fermer..."

Pas de chance, la porte est fermée, et le crochetage n'avait jamais été son fort. Il choisi alors à contre coeur la dernière porte, l'ouvrant comme la dernière, discrètement.

Tu te glisses aussi habilement que l'autre fois et peut à loisir contempler les murs grouillants d'insectes, les ordures disséminées partout ainsi que ce qui semble être le balourd de tout à l'heure, agenouillé devant une table. Les détails étranges sont par exemple les quatres ailes de membrane insectoïde qui sortent du dos de l'homme ainsi que ce qui semble être un cadavre devant lui, cadavre qu'il doit d'ailleurs être en train de manger au vu des bruits que tu entends.

Invité

Bamon retint un cri de stupéfaction quand il vit les ailes de la créature. Refermant la porte, il ce glissa rapidement dans la cuisine, silencieux, tout en observant si il n'y avait pas d'autre personne.
Avançant vers le cuisinier, si il ce trouve qu'il a quelqu'un d'autre il dirait quelque chose du genre

"Bon, qu'est ce qu'on bouffe ?"

Dans les cuisines, personne d'autre que le cuisinier à la coupe au bol, triturant toujours le contenu de sa amrmite et y ajoutant de temps en temps une mouche ou un cancrelat qui passe près de lui entres deux coups de sa gnole apparement faite maison. Il sent plus fort l'alcool que sa soupe n'attire les mouches, il ne te remarque pas le moins du monde.

Invité

Marchant à pas feutré, extirpant sa dague de son petit fourreau, il la brandit, quand il n’est qu’à quelque cm du cuisinier, la lame à niveau de son cou, parallèle à ses épaules, il la lui plante dans la jugulaire.

Ta dague s'enfonce avec aisance dans le cou du cuisinier, il ne meurt pas sur le coup et s'effondre au sol, entraînant son chaudron avec lui qui répands son contenu sur tout l'homme tandis qu'il lève les mains au ciel, gargouillant avec ta dague plantée dans le cou.

Invité

Bamon recula pour éviter le liquide, il trouva le spectacle pathétique mais plutôt amusant.
Attendant le dernier souffle du pauvre homme, il hésita à le fouiller, la soupe ne lui disait trop rien. Il pris quand même soin de récuperer sa dague et de l'essuyer sur le morceau de tissu le plus proche, après quoi il la range dans son fourreau.

*sa se trouve je vais attraper des verrues...*

A la place il ouvrit le placard le plus proche, du moins ce qui s'en rapprochait pour le fouiller minutieusement.

Les placards contiennent uniquement de quoi faire de la cuisine, avariée bien sûr, par contre, un crâne semble être sorti de la soupe, sa particularité est d'avoir une plaque de metal rivetée sur les robites, de gros bouchons avec des chaînes au niveau des oreilles et des tiges de métal qui lui bloquent les machoîres. Tu entends comme un chuchotement provenir de lui...

Invité

L’air dépit, Bamon laissa vite tomber, refermant la dernière armoire avec une pointe de nervosité. Pas la moindre trace du plus petit objet précieux, une piécette de cuivre l’aurait ravi dans des moments pareils.

Jetant un coup d’œil à son anneau dentelé avec lequel il griffait son bras, un tic qui était généralement signe de contrariété, il se rappela qu’il avait laissé toutes ses babioles chez son amie, ses anneaux, bracelets, boucles d’oreille ainsi que tout un tas de bric-à-brac décoratif.

Basculant la tête en arrière il soupira, ravalant son impatience.

"Patience et Persévérance comme elle disait… quand je pense à la fortune que j’ai dépensé !"

Après s’être ressaisit un minimum, il se figea à la vue du crâne, la peur sans doute, ce genre de chose n’était pas courante là d’où il venait. Prenant sont courage à deux mains, s’approchant lentement de la chose, il s’agenouilla à un mètre ou deux. Observant le crâne sous toutes les coutures et essayant d’entendre l’étrange murmure.

Le crâne s'anime soudain et commence à flotter au niveau de ton visage, bougeant nerveusement. Tu l'entends alors parler, enfin, cela semble venir de lui mais en même temps la voix résonne directement dans ta tête, la sensation est dérangéante, comme une intrusion "chez toi".

"Ooooh, il était temps qu'on me sorte de là! Ils ne m'ont pas boucher le enz ces azimutés!"

Il jure sans s'arrêter puis s'immobilise, essayant sûrement de te fixer.

"Toi par contre, t'es pas d'ici, ça se sent... T'es propre... parfumé même, tu sors du harem d'une Fiélonne coquine? Bon, je plaisante, je plaisante, je ne voudrais pas te vexer, ô libérateur... mais n'espère pas de récompenses de ma part hein... même si je peux t'offrir un truc, je ne suis pas sûr que tu en voudras, tu sais, y a comme un hic, y a un gros magot à la clé mais il y a comme une épreuve avant qui..."

Et il continue à déblatérer, ne t'expliquant pas les inconvénients en question mais te faisant rêver à des trésors de plus en plus gros et surtout, en or massif, décorés de pierreries et pouvant se placer sur le corps de manière esthétique.

Invité

Bamon, la mine émerveillée, un air méduse et le souffle coupé, ne pouvait détacher les yeux de ce crâne volant, qui en prime parlait, et parlait beaucoup, mais surtout, parlait d’or ! La simple prononciation de ce mot fit frémir Bamon d’excitation, jusqu’à ce qu’il évoque une certaines épreuves et c'est la fébrilité qui s'installa.

"Et si tu me parlais plus en profondeur de cette épreuve chère crâne…"

Il se rapproche de quelque pas, observant le crâne de plus près.

Il demeure immobile face à toi mais tu entends un cliquetis métallique et osseux, sans doute se râcle-t-il la "gorge".

"En fait, je ne sais pas de quoi il s'agit, une sorte de... truc psychologique pour juger si tu es digne d'obtenir le trésor, enfin, ce sera aussi physique et tout le tralala, tu sais, le genre d'épreuve stupide comme dans les livres avec des héros héroïque... Bon, partant ou trop prudent? Si ça te rassures, je serai avec toi..."

Il marmonne quelque chose comme "Mais je prends pas autant de risques..."

Invité

Bamon esquissa un étrange sourire, presque vicieux, réajustant sa capuche, il dit.

"A par parler à tout bout de champ, qu'est ce que tu sais faire d'autre ? Et je suppose que tu as un nom..."

Glissant sa main sur sa dague, il s'apprêtait à ouvrir la porte de la cuisine dès que le crâne aurait répondu.

Le crâne suit ta main du "regard".

"Ooooh, pas de bêtises hein? Bon, d'accord, moi je m'appelle Gugul-La-Pendule, mais tu peux m'appeller Gugul ou Gugul-Pendule ou Pendule! Enfin bref, ce que je sais faire et bé... je sais plein de choses! Mais ne viens pas me confondre avec un de ces Mimirs, j'ai l'esprit plus ouvert moi.. Ah, mais c'est vrai, t'as plutôt l'air d'un Primaire toi? Bon c'est pas grave, dis-toi que je suis juste un crâne flottant qui sait un tas de choses, notament sur des trésors! Et si tu veux savoir, je ne repose pas vraiment en paix, en fait je suis condamné à rouler sur le sol jusqu'à ce que quelqu'un aille chercher ce fichu trésor, donc, ou tu y va pour NOUS rendre service ou je... je... hummm..."

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