Nom ou Surnom : Adrian WELTER
Race : Humain (Thétyrien)
Sexe : Masculin
Age : 21 ans
Taille : 1,78 m
Poids : 68 kg
Peau : blanche
Yeux : verts
Cheveux : bruns jusqu'aux épaules
Particularités physiques : Adrian donne l'impression d'être un homme assez renfermé et mystérieux. Il est plutôt grand et élancé, mesurant un peu moins d'un mètre 80. S'il est dépourvu d'embonpoint, sa musculature n'est guère développée. Il préfère en effet la compagnie des livres à celles des armes. Ses traits ne sont pas particulièrement fins mais ils sont réguliers. La plupart des gens auraient tendance à le qualifier de normal, n'étant doté ni d'une beauté particulière ni d'une laideur repoussante. Il laisse pousser ses cheveux depuis trois ans: sa chevelure brune lui arrive à présent jusqu'aux épaules. Ses yeux tirent vers la couleur verte. D'un point de vue vestimentaire, Adrian n'est guère coquet. Il porte presque en permanence une longue tunique brune ceinte d'une ceinture, également brune. Lorsqu'il voyage ou qu'il fait froid, il met également une cape de couleur assortie.
Histoire :
Qui aurait cru que la petite localité de Port Llast engendrerait l'un des plus puissants magiciens de tout Féérune? Il y a cinquante ans de cela, dans ce petit bourg, naquit Tond Welter. Très vite, il devint un prodige de la magie mais très vite également il disparut de Féérune. Le monde lui semblant trop banal et trop pauvre, il s'était donc décidé à visiter les plans. Sa puissante magie lui permit aisément de trouver une porte le menant droit à Sigil depuis la grande cité de la Porte de Baldur.
De Mechanus à Baator en passant par Sigil, il consacra cinq années à se familiariser avec cet univers étrange. C'est à cette époque qu'il rencontra puis épousa Rosa, une belle barde aasimar. Pendant plusieurs années ils explorèrent avec deux autres membres de leur groupe, Anya Vowens et Senzik Tanner, les plans en quête d'aventure et de savoir. Mais un beau jour, leur groupe fut anéanti : la puissance de Tond et ses fréquents voyages dans le plan Astral avaient irrité les gythyanki qui envoyèrent une trentaine de guerriers aguerris contre ses compagnons et lui. Pris dans une embuscade et submergés par le nombre, Senzik, Anya et Rosa furent tués. Seul Tond, bien que gravement blessé, parvint à s'échapper d'extrême justesse.
Le magicien consacra les dix années suivantes de sa vie à accroître sa puissance et à traquer les assassins qui avaient survécu à l'embuscade. Dévoré par la haine, il tua des dizaines de gythyanki. Une fois tous les assassins éliminés, il en eut assez et, lassé par tant de sang versé, il décida de retourner à Féérune. Il regagna la Porte de Baldur et s'y fixa... pour un temps.
Tond, qui allait atteindre ses quarante ans, rencontra à cette époque une jeune magicienne prodige : Sania, surnommée « la mime ». Âgée d'une vingtaine d'années, la jeune femme était capable de mémoriser et de reproduire la plupart des sorts qu'on lançait en face d'elle. Fascinés l'un par l'autre, Tond et Sania s'aimèrent, se marièrent et eurent deux enfants : une fille, Sorsha, et un fils, Adrian, notre héros.
Lorsqu'Adrian eut cinq ans, son père Tond, alors âgé de près de cinquante ans, reprit le chemin de l'aventure. Il était rangé depuis trop longtemps et les plans lui manquaient. Il repartit vers Sigil et surtout vers Mechanus, car il souhaitait étudier les Modrones avec qui il entretenait de fort bons contacts. Cela n'enchanta guère son épouse et ses deux enfants mais un compromis fut trouvé : le puissant magicien passerait six mois de l'année à Mechanus et Sigil et, durant les six autres mois, il resterait auprès de sa famille. L'absence de père durant une moitié de l'année est un souvenir encore douloureux pour Adrian, qui se souvient parfaitement des larmes de tristesse qu'il versait, enfant, lorsque son père partait, et celles, de joie, qui coulaient le long de ses joues lorsqu'il revenait de ses périples. Le jeune garçon passait des heures à écouter son père lui parler des plans.
L'histoire aurait put s'arrêter là, mais il n'en fut rien. Alors qu'Adrian fêtait ses dix ans, son père ne revint pas. Un contretemps peut-être ? C'est ce que tous crurent alors, ou voulurent croire. Mais Tond Welter ne reparut jamais. La famille Welter en fut fort affectée. Sania se détourna de la magie qui avait entrainé son mari loin des siens et se contenta alors de fabriquer des baumes et potions qu'elle vendait pour nourrir sa famille. Sorsha elle aussi se détourna des rudiments de magie que son père lui avait inculqués et se tourna vers la carrière des armes. Seul Adrian, nullement découragé, poursuivit son étude de la magie avec deux obsessions : découvrir les plans et retrouver son père.
Sa mère ayant abandonné la pratique de la magie, Adrian dut se rendre chez un précepteur, un ami de son père : Erdogan le rouge. Le jeune garçon s'installa même chez lui, de manière à pouvoir étudier la magie à toute heure du jour ou de la nuit. Rapidement, Adrian devint un apprenti magicien fort doué, en avance sur son âge. Le magicien, quelque peu étrange, avait prit Adrian en affection et lui apprit tout ce qu'il savait. L'apprentissage dura néanmoins dix ans, car Erdogan connaissait les objectifs de son élève. Le mentor d'Adrian voulait le préparer le mieux possible aux épreuves qui l'attendaient...
Lorsqu'Adrian atteignit l'âge de vintg-et-un ans, Erdogan estima qu'il était enfin prêt. Avec son élève, il retrouva le portail qui avait permis à Tond de rejoindre tant de fois Sigil et tous deux parvinrent à l'ouvrir. Adrian remit alors à son maître une lettre destinée à sa mère et à sa sœur puis serra la main de son mentor, plein de gratitude. Sûr de ce qu'il faisait, il franchit ensuite le portail. Un monde nouveau s'offrait à lui...