Dépotoire

Telis souffla un moment... Un peu trop étonnant que tout les gardes et paladins de la cité n'étaient pas après lui.

Il réfléchi un instant à la marche à suivre. Après tout maintenant qu'il n'avait plus l'enfant à secourir, il pouvait librement utiliser son sort d'invisibilité pour rentrer dans la cité. Y avait il une autre entrée? Peut-être par la grille de la mare ou le crabe était apparu.

Il allait essayer la grille lorsqu'il se rappela l'autre enfant. Ou pouvait elle bien être. Il n'avait pas de temps à perdre mais sa déesse était également une protectrice d'enfant et c'était bien un des rares dogme qu'il pouvait appliquer.

Il jeta donc un coup d'œil alentour une dizaine de minute pour voir si la fillette s'en était tiré, avant de se détourner vers la grille.
Pendant ce temps il garda les composants de son sort d'invisibilité avec lui et jetait des fréquent coup d'œil vers la cité des fois qu'il y aurait une mauvaise nouvelle qui s'approche.

Belial rejoint le dépotoir où elle peut aisément retrouver l'empereur. De dernier se trouve dans les décombres, ainsi que deux autres hommes dans une tenue proche de la sienne. Le cadavre de ce qui semble être un gros crabe ajoute à la scène une allure chaotique, plus grand chose à voir avec la cohue aux portes de Maudith.
S'avançant à pas lents, l'ombre hèle Telis de son timbre guttural :

- (Le concours de mes services pourrait vous être utiles ? Ô empereur. C'est assez imprudent de se balader seul dans les parages, surtout quand votre tête est mise à prix par les paladins.)

Telis sursaute en entendant la voie de Bélial. Bien qu'il était sur ses gardes, il n'avait pas vu approcher l'ombre: * tant mieux en un sens... elle fait du bon boulot de ce point de vue* songeât-il.

"Je ne t'attendais pas Belial. Tu me raconteras les détails plus tard, pour l'instant on va filer car je pense pas qu'il nous lâche... Enfin sa m'étonnerai."

Telis jeta un coup d'oeil à l'étrange créature. Il n'avait jamais rencontré une comme elle auparavant. Peut-être pourrait il être utile?
"Tu sais ce que c'est?" dit il en désignant le Modrone du menton.

La reine ne remarque l'étrange créature que quand Telis la lui désigne. A son regard étonné, l'empereur peu aisément deviner qu'elle n'en sais pas plus que lui. L'état du modrone ferait plutôt peine à ceux qui peuvent en ressentir, l'ombre quand à elle ressent quelque chose comme de la curiosité pour une fois exempt d'un quelconque besoin d'annihiler :

- (Je n'ai jamais rien vu de tel auparavant...)

Puis élevant le ton, en oubliant l'herméticité de son langage :

- (Halte là ! Nous ne te voulons aucun mal.)

Telis regarda Belial apostropher la créature: *On va voir ce que sa donne* pensat il, avant de jeter un coup d'œil alentour, puis se diriger vers la créature et les deux hommes. L'or ne l'intéressait pas, mais peut-être que les deux avaient un moyen d'entrer dans la cité.

"Salut" fit il aux deux hommes en s'arrêtant à quelque pas de la carcasse.

Les deux hommes se trouvant à cinq mètres du modrone regarde Télis arriver d'un oeil suspicieux, le premier homme arbore un cache oeil, les deux sont vétus de haillons.
Homme1-"Qu'est ce tu veux ? Notre or c'est ça ?"
Le deuxième sort tout de suite un couteau de sa manche, il est sur la défensive.
Homme2-"Casses-toi !"
Le modrone entendant les paroles incompréhensibles de Bélial prend peur et tente de ramper plus vite, il est maintenant à sept mètres de Télis et des deux hommes.

"Du calme" fit Telis en levant les main d'un geste apaisant: "Et si je voulais être regardant je dirais que c'est mon or. A moins que vous pensez pouvoir tuer la personne qui a abattu cette bestiole? Si c'est non tant mieux. Mais j'aurais une demande: je cherche un moyen de rentrer dans la cité et sans passer par les grandes portes. Si vous avez sa, vous pouvez extraire tout l'or de cette carcasse plus tout ce que vous pensez utile. Je vous en fait cadeau."

Il regarda les deux hommes pour jauger leur réaction, prêt à faire appel aux épées si les deux matois se montraient peu raisonnables.

L'ombre se désintéresse complètement du modrone estimant qu'il n'y a rien à en tirer, surtout au vu de ses moyens quasi-inexistant de communiquer avec quelque espèce que ce soit en dehors de Résurrection.
Belial se retourne donc pour jauger la situation, la vue du couteau l'interpelle non sans éveiller en elle un brin d'excitation. Elle souffle à Telis :

- (On pourrait les tuer tout de même, ça fera des recrues de plus pour notre armée.)

Telis regarda la reine des Ombres, ne s'inquiétant pas de ce que les hommes les entendes, vu le peu de compréhension présumé de leur langage: "J'ai même pensé à faire revivre cette bestiole... Seulement il n'y a que très peu de chance de passer le barrage des paladins et des gardes autrement que discrètement ou en grande force. Nous n'avons que la ère solution à disposition actuellement. Je crains de plus que l'utilisation des pouvoir d'Hécate ne soit repèrer par les pouvoir des paladins. Surtout maintenant qu'ils savent que je suis là.
Bref on va essayé avec ces deux là."

Il jeta un petit coup d'œil au modrone qui s'éloignait. Il aurait bien voulu l'étudié un peu plus longtemps.

Sans quitter les deux hommes des yeux, Belial répond dans le langage des ombres :

- (Je peux aisément pénétrer la cité sans me faire remarquer, ce serait à vrai dire moins suicidaire que de vous voir vous jeter dans la gueule du loup. Qu'y a-t-il qui vous intéresse dans cette soufrière ? Si c'est au sujet de Cœurpur, Hécate m'a déjà envoyer en quête d'information quant à ses agissements.)

Telis se regarda vers Belial l'air faussement courroucé: "Tu devrais vraiment arrêté de faire peur au gens tu sais"
Il se tourna vers les hommes en fuite avec un air plus sérieux cette fois: "Si jamais t'as un sort pour leur faire la peau... Sinon on va voir un peu ce petit bestiau avant de voir ton entrée. A part si t'as une meilleur idée"

Belial a en effet tendance à limiter ses rapports aux vivants par des combats ou pas ce genre de réaction, ce qui la laisse généralement perplexe et à la fois satisfaite de l'allure qu'elle semble dégager. Cette nouvelle "forme" a le don de lui apporter autant d'avantage que d'inconvénient.
Elle répond a Telis un brin déçue :

- (Je ne crois pas être en mesure de lancer quelconque sort, et il semble trop tard pour les rattraper. Si on les recroise, je me ferai une joie de les convertir à notre foi... à ma manière.)

Obliquant le regard vers la chose qui rampait infatigablement et reprend :

- (Pour ça, je ne vois pas quoi faire. Abréger ses souffrances ? Si vous lui voyez une quelconque utilité, je vous le laisse. Du reste que puis-je faire pour vous ?)

Telis s'accroupit devant la créature et l'observa un instant avant de s'adresser à elle: "Dis donc mon gars. Si tu veux un coup de main dis le tout de suite. Je suis assez pressé."

Il jeta un coup d'oeil par dessus son épaule: "Ce que tu peux faire pour moi? Et bien me faire rentrer dans Maudith et m'aider à mettre un terme à l'existence de CoeurPur.
En tout cas je suis là pour sa. Et toi?"

Il laissa la question du Modrone en suspens. Après tout un bienfait n'était jamais perdu.

La reine des ombres a un regard des plus sévère pour le modrone qui intercepte l'attention de l'empereur. Ne s'en formalisant par pour autant, elle lui transmet de sa voix sibylline malgré la distance :

- (Vous faire entrer monseigneur, à moins de vous donnez la même consistance que la mienne, j'en serai bien aussi impuissante que vous. En tout cas, Hécate m'envoies pour en deviner les dessein, de ce fameux Cœurpur. Si vous voulez tout de même entrer, je puis toujours vous servir d'escorte.)

A ces mots, Belial tenta de faire céder la grille par ses coups de griffes, aux immatériels soient-ils, avant d'ajouter :

- Vous ne devriez risquez de traîner tant dans les parages, engagez-vous ou bien renoncez, mais votre capture serait trop dommageable aux aspirations d'Hécate pour demeurer ici sous l'inspection des gardes !

TELIS

Tu t'approches du petit modrone et te penches, tu t'aperçois qu'il est effectivement composé de matière organique et mécanique, son problème semble être qu'il lui manque une pièce pour tenir sa jambe qu'il traine derrière lui, il ressemble presque à un humain, sauf que sa tête tend plus vers une forme carrée, mis à part çà, on pourrait le confondre avec un homme.
Modrone-"Boulon... Manque."
Il semble utiliser le language commun mais de manière primitive.
Il se met à trembler de tout son corps lorsque Bélial lui jette son regard noir.
Modrone-"Peur."

BELIAL

Tu tentes de mettre des coups de griffes dans la grille mais tes pattes passent au travers.

"Oui, je sais" fit Telis en entendant la dernière remarque de Belial. Bien qu'il ne crut pas un mot de ses paroles.
S'il mourrait il faisait peu de doute que Hécate trouverait un remplaçant. Il était seulement le meilleur candidat à l'heure actuelle... Enfin c'est ce qu'il pense du moins.

Il retourna son attention vers le Modrone: "Ne t'inquiète pas pour elle. Faisont un marché: si tu as un moyen de me faire entrer dans la ville, je te trouve un boulon. En attendant je veux bien t'aider à te déplacer. Qu'en dis tu?"

*Fichu corps*

Songe l'ombre qui n'a d'autre choix que de s'en remettre aux décisions de l'empereur. Ce dernier s'occupant du drôle d'énergumène, Belial entreprend de traverser la muraille pour voir ce qui se trouve de l'autre côté.
Elle passe la tête au travers de manière à pouvoir avoir un aperçu de la ville et de l'agitation qu'il pourrait y avoir, puis machinalement retourne en arrière...

Le modrone te regarde clignant des yeux.
Modrone-"D'accord. Pourquoi... Pas... Entrée principale ?"
Pendant ce temps, Bélial quitte l'Empereur pour se diriger vers la muraille qui se trouve à 18 mètres de là.
Ta tête passe à travers le mur et observe la rue qui est en ébulition, des soldats et des paladins courent dans tous les sens, Maudith senble en état d'alerte.

Telis sourit: *Question simples réponses simples* pensat-il
Il précisa: "Sans que personne ne me voit. Un genre de défi si tu préfères.""Je veux dire sans que personne ne me voit.

L'ombre revient vers le duo une grimace planté sur ce qu'on pourrait appeler son fasciés. Elle glisse d'une voix lente à Telis :

- (C'est une véritable fourmilière à l'intérieur, ça devient risqué même pour moi de traîner dans les rues de Maudith. Pourquoi ne pas retourner à l'oasis quelques temps, d'ici à ce que l'effervescence se dissolve un peu ?)