Concorde

Ranulf retira les flèches de son corps, bon il pouvait pas faire plus, désormais, ce serait au dragon de se débrouiller, si il restait il allait crever.
Il regarda le nouveau rejeton.
"Protèges ma fuite, combats les jusqu'à la mort."
En disant cela il savait que le rejeton était condamné mais il n'en éprouvait aucun remords, après tout il servait à ça, non?
Par contre, ce qui l'embêtait c'est qu'il allait être obligé de laisser Sophia là haut mais il avait pas trop le choix.
Il se transforma en lumière puis se dirigea vers la sortie de la ville.

Le tieffelin se mit à courrir en direction de l'individu pâle. Ce dernier devait savoir où se cachaient la gnoll et l'éladrine.
- "Hop hop arrêtes-toi, j'ai à te causer à propos du gnoll. Dis moi où il se trouve ?!"

Invité

(désolé de l'énorme retard... ) '^^

RANULF

Le vampire se fond dans les rayons solaires du désert, échappant aux gardes qui restent complètement hébétés.
Ainsi métamorphosé, il peut se diriger vers la sortie de la ville, où une surprise l'attend...

JOTUN

Les gardes eux aussi fondent sur l'individu blème. Ce dernier fait plusieurs tours sur lui-même pour s'apercevoir qu'il est cerné.
Alors que les soldats pointent leurs armes sur lui, il fait s'entrechoquer ses griffes (qu'il a très longues comme le remarque Jotun) et se tourne vers le tiefelin.
"Aide moi à passer et je t'ammène au gnoll..."

JOTUN ET RANULF

Provenant de l'entrée de la ville, on entend au loin un bruit de cavalcade. Un cavalier approche. Mais pour qu'on l'entende aussi fortement, il doit être très grand.

Effectivement, Ranulf en chemin vers les portes de la ville voit une étrange créature sur une monture tout aussi bizarre pénétrer à toute allure dans la ville. Il s'agit d'une sorte de grosse bulle grise et vaporeuse, vagumen dotée de bras et de jambes montée sur une sorte de grappe de sphères blanches, qui a vaguement une forme de cheval et qui dévale les rues à une vitesse impressionante.

Ranulf transformé en lumière aperçoit le cavalier.
*Décidement, j'avais pas encore tout vu, c'est quoi cette chose.*
Il reste un moment et observe ce que fait la créature. Pour l'instant à part parcourir les rues comme un dératé, il fait pas grand chose.
*C'est par vrai, c'est quoi cette merde, qu'est ce qui va encore nous tomber sur le coin de la gueule.*
En tout cas, si il se mettait à attaquer la ville, Ranulf profiterait de l'occasion pour continuer le travail que lui avait confié le dragon.

Le visage du tieffelin décrivit une moue.
- "Mes amis, laissez moi m'occuper de ce blême. Une menace plus grande se fait entendre. Hâtez-vous vite pour défendre la ville. Je vous rejoindrai une fois que j'en aurais fini avec ce blême !"
Le tieffelin avait son cimeterre à la main gauche et de la main droite il montra la direction de l'entré de la ville.
- "Vite..."

Invité

RANULF

En fait, la cavalier caracole à toute vitesse vers le centre de la ville. Il n'y a personne dans les rues, et heureusement pour les villageois qui se seraient trouvé dans les pattes de la monture.
Ranulf entend alors une voix dans sa tête ¤J'ai des problèmes ici. Je remonte. L'Ultrêtre a envoyé un héraut à Concorde. Empêche-le d'approcher du portail. Sinon, je suis cuit.¤

JOTUN

Le gnome qui dirige les gardes acquièce aux paroles du tieffelin.
"Allons, il faut trouver le démon-hyène. Vous, étranger, occupez-vous de ce malheureux. Je préfère que ce soit vous plutôt qu'un concordien qui le finisse."

Les gardes écoutent le gnome et se retirent, courant vers le centre ville, leurs armes prêtes.
Bientôt, Jotun reste seul avec l'individu blême au milieu de la rue déserte.

*Décidement rien ne va plus, bon ben au boulot.*
Ranulf se dirige vers le cavalier et se matérialise sur sa monture, juste derrière lui.
"Bon, tu t'arrêtes ici, c'est fini pour toi."
Il tente alors de lui balancer un coup de griffe en plein dans ce qui semble être sa tête.

Invité

[Je suis désolé, je crois que j'arriverai plus à suivre un rythme de post soutenu... je veux bien continuer, mais là, on avance quasiment plus...]

RANULF

Ranulf a beaucoup de mal à se placer sur la croupe de la monture, car elle va à très vive allure. Mais après quelques tentatives, il y arrive enfin.
En levant la tête, il voit qu'il ne reste plus qu'une longue rue droite avant d'arriver au square central de la ville.

Sans perdre un instant, le vampire lève ses griffes et les abat au milieu de l'essaim de bulles qui semblent chevaucher la monture. Ses longs doigts passent au travers, et Ranulf sent juste au passage la texture gélatineuse de son adversaire.
Son coup ne fait qu'arracher quelques bulles à l'amas, et le cavalier ne détourne pas sa route. Il émet juste une sorte de tentacule avec laquelle il va attaquer Ranulf.

[hrp : Pas grave de toute façon on est manque de mj alors.]

Le coup de Ranulf n'ayant aucun effet, il tente cette fois de frapper la monture du cavalier afin de stopper sa course, il lui plante ses griffes dans ce qui semble être l'arrière train de la créature.

Le tieffelin observa le gnome et sa bande partir, il retourna son attention vers le minion du gnoll.
- "Bon dis moi où ce trouve le gnoll, ensuite donne moi un objet qui t'appartient afin de leur prouver que je t'ai eu et ensuite un conseil va ailleurs si tu tiens à ta vie et ne reviens plus jamais !"

Invité

Le sol du village tremble, des pavés se soulèvent et glissent les uns sur les autres, mais les villageois cloîtrés chez eux ne semblent pas s'en rendre compte tant les évènements se déroulant actuellement à l'extérieure les terrorisent.

Des grondements sourds émanent parfois du sol, comme des explosions qui seraient étouffées par un oreiller géant.

Ranulf :

Ranulf est en déséquilibre derrière le cavalier qui se retourne et lui envoie un coup de tentacule au visage, il est repoussé et s'effondre au sol à pleine vitesse (-1pv) et le cavalier continue vers le centre du village imperturbable.

A quelques mètres de toi se trouve deux gardes qui viennent d'en finir avec le rejeton-soldat, un des gardes dégage sa lance de la chair du corps effondré.

En t'apercevant, l'un d'eux appel les siens en désignant le gnoll :

_ Le Monstre ! Là ! Le Monstre !!

Ils ne perdent pas de temps, quatre hommes en armures cours vers Ranulf, arme au poing.

Ranulf est fatigué, son énergie est faible et une transformation en lumière pourrait lui être fatale, bien que le soleil tapes fort, il lui faudrait plus que les dix secondes qui le sépare des gardes pour récupèrer ses forces.

Jotun :

Le gnome reste sans voix, il regarde le Tiefelin sans savoir si la menace est du lard ou du cochon, un sourire se glisse entre ses lèvres puis le perds aussitôt en voyant le regard décidé de Jotun, il essaye de disparaitre rapidement sur le côté gauche, émet un cris strident glisse sur le sol et repars à droite.

L'homme au visage blême, les yeux injecté de sang, le cou et la bouche ensanglanté se trouve à quelques pas à gauche, agenouillé sur le corps d'un garde, lui déchirant la peau du crane avec ses ongles et en émettant des grognements indicible.

Venant de derrière un bosquet de maison, tu entends une voie s'écrier :

_ Le Monstre ! Là ! Le Monstre !!

Ranulf pour une fois réfléchit vite et bien.
*Ca craint du boudin.*
Il sait pas pourquoi il a pensé ça, surement ce que lui inspirait sa situation critique, en tout cas, il tourne les talons et tente de se barrer le plus vite possible, tournant le dos aux gardes, les contournant en essayant de rejoindre la sortie.
*Tant pis pour le cavalier et pour le dragon, je vais pas risquer ma peau, non plus.*
Puis soudainement il repensa à Sophia.
*Merde, j'allais l'oublier elle, tant pis elle est en sécurité de toute façon.*
Il continua vers la sortie.

Le visage du tieffelin décrivit une moue de contrariété. il avait pensé qu'en lui promettant de lui laisser la vie, si cela pouvait néanmoins en être une, il aurait réussit à lui soutirer l'information. Mais en pur perte. Cimeterre dans sa main gauche, le tieffelin porta le coup de la droite vers la gauche en essayant de l'éventrer.

- "Je n'avais rien contre toi, et t'avais même laissé une chance de survivre... Tu seras libéré de la malédiction que le gnoll t'as imposé !"

Alors qu'il allait porter le coup il entendit les hurlements et il arrêta son attaque. Apparemment le gnoll avait été localisé. Il rengaina son cimeterre et laissa le minion. Son objectif principal était de retrouver l'éladrine. Il se dirigea vers le bosquet.

Invité

JOTUN

La tête du rejeton-paysan se sépare facilement du corps quand le cimeterre de jotun tombe.

RANULF

Il ressent la perte de son deuxième rejeton, mais sa concentration le focalise surtout à essayer de semer ses poursuivants, chose à laquelle le Gnoll s'emploie plutôt bien jusque là, malgré la fatigue.
Ranulf n'as pas trop de difficultés à slalomer dans les allées remplies de jarres et de planches, tournant à droite, tournant à gauche, il entend toutefois les voies des gardes qui ont l'air d'avoir décidé de changer de stratégie ense séparant et fouiller plus efficacement les rues.

JOTUN et RANULF

En passant entre les maisons, Ranulf en fonçant vers le sud, Jotun vers le nord, Ne tarde pas à tomber nez à nez.

Deux virages plus loin derrière Ranulf
_ Par ici.

Le tieffelin récupéra et rengaina son arme et laissa le cadavre du minion derrière lui. Le fait de l'avoir ossit l'avait fait sourire. Il espérait que l'âme du pauvre rejoigne sa divinité tutélaire et qu'il soit en paix. Alors qu'il marchait en direction des éclats de voix, le tieffelin tomba devant le gnoll. L'observant bien, il ne vit pas de traces de son amie.
Le regard du tieffelin se durcit et foudroya le gnoll.

- "Dis moi où est Sophia gnoll..."

Il espérait bien que sa voix soit la plus ferme possible.

- "Depuis que je suis ici, je n'ai vu qu'une ville apeurée. Répond à ma question et conduis-moi à elle..."

Le tieffelin dégaina son cimeterre vert. Sa queue de serpent frétillait dans ses longs cheveux vert.

*Tiens le revoilà lui.*
Devant la colère de Jotun, Ranulf commence à s'énerver.
"RAAAH me fait pas chier, c'est pas le moment j'ai deux soldats au cul, Sophia est en sécurité au dessus du toit, là bas dans un pigeonnier, maintenant lâches moi la grappe."
Ranulf décide d'aller du côté de la voix laissant Jotun sur place, on savait jamais peut être une aide providentielle.

Invité

RANULF

Ranulf a une impression étrange, comme une présence familière très proche.

JOTUN et RANULF

Un faisceau de lumière blanc inonde anormalement l'allée et disparait.

Des morceaux de toits s'effondrent, la tour-pigeonnier dont vous distinguez la pointe en levant la tête tangue dangereusement.

Deux gardes apparaissent au bout de l'allée devant Ranulf, il se retrouve au centre, entre Jotun et les gardes.

L'un d'eux interpelle Jotun. Il pose la main sur un genou est reprend son souffle entre chaque phrase.

_ Hé l'étranger ! .. tu l'as trouvé ! ... bien joué ! ...pourfend le avec nous et tu seras recompensé.

Ranulf dit discrètement à Jotun.
"Je serais de toi j'irais la chercher avant que la tour bascule, moi j'ai plus le temps de m'en occuper."

Ranulf voit une faille, il tente d'en profiter au maximum, voyant le garde essoufflé, il lui colle un bon coup de poing au niveau du visage puis tente aussitôt de s'enfuir à nouveau.

- "Saches gnoll, que je n'oublierais pas cette perfidie..."

Le tieffelin se retourna vers le groupe.

- "Occupez-vous de cet immonde vampire, moi je doit secourir une noble éladrine, sur la tour du pigeonnier. Le tieffelin refit face au gnoll. Quant à toi, je te réserve mon courroux... Tu avais juré de la protéger..." Ces mots furent prononcer avec beaucoup d'intensité. Il jeta un mauvais regard a Ranulf.

Le tieffelin rengaina son cimeterre et se précipita vers la tour en espérant réussir à sortir Sophia de ce pétrin.

Invité

JOTUN :

Tu choisie la voie la plus courte pour atteindre la tour, celle des toits, il s'aide des caisses empilés dans son allée pour grimper sur le toit le plus proche et ne se trouve plus qu'à un toit à sauter pour atteindre la tour.
Toutefois celle-ci commence à s'effondrer sur elle-même, une grosse partie se détache et va s'effondrer au sol, tu dois jouer avec ton corps pour maintenir l'équilibre sur le toit, un tremblement de terre monte en crescendo.
Un sifflement strident et intense se fais entendre, émanant du sol.
De ton angle de vue en hauteur, tu aperçois des foules portant sac et gros objets courir vers les sorties et fuir le village.
Des maisons entourés de nuages de poussière s'enfoncent de moitié dans le sol.
Tu aperçois aussi vers le centre du village, un vortex ovale gigantesque, de la hauteur d'une dizaine d'hommes, il émet une lumière intense et bleu crachant parfois des éclairs vers le ciel en plein centre du village.

RANULF :

Tu ne réussis qu'à bousculer le garde en arrière, le deuxième te poursuit quand tu décides de fuir dans l'autre sens, un troisième qui vient d'arriver aide le premier à se relever.
Tu aperçois subrepticement une forme sombre loin devant bondir dans l'allée perpendiculaire à la tienne et disparaitre derrière un angle.

DESCRIPTION TRES SCHEMATIQUE :

carré = maison
rond+carré = pigeonnier
croix = gardes
rond vert = Jotun
rond marron = Ranulf
rond noir = forme apperçue par Ranulf

Le tieffelin essaya de rester concentré mais il put apercevoir le vortex du coin de l'oeil. Vu le diamètre quelque chose de gros se préparait se douta-t-il.
Après ce fugace moment, il se concentra sur Sophia, il devait agir le plus rapidement possible, tout s'enfonçait. Il fallait qu'il garde l'équilibre. Arrivant au bord de la bâtisse il n'hésita pas plus longtemps, il avait prit de l'élan et s'élança dans le vide.

- "YAAAAAHHHH" Hurla-t-il pour se donner des forces.

Il espérait réussir à accéder à la batisse qui se trouvait en diagonale. Une fois dans les airs il accenta son poid sur l'avant afin de gagner un maximum de distance. L'urgence de la situation lui donnait des ailes selon ses ressentis mais il savait qu'il était imprudent mais il devait agir le tout pour le tout.

Cette ombre l'intrigue, Ranulf reprend sa course, il prend directement sur sa droite pour tenter de rattraper cette forme qui se déplace si vite, il se demande bien qui sait, ça lui rappelle quelque chose de familier mais il saurait pas dire quoi.

Invité

JOTUN

Le saut ne pose pas de difficultés particulières à Jotun, il tombe face à l'entrée du pigeonnier, toutefois en passant la tête il remarque qu'il ne s'y trouve non seulement aucun volatile mais rien qui puisse attirer l'attention.
Il se passe dix secondes ou Jotun reste sans voix quand il sent quelques gravillons lui tomber au visage, puis un craquement sonore.

Le toit s'effondre.

(lance un dé de 20 dans ton prochain post, entre 20 et 10 tu évites un gros rocher, 9 et 5 celui-ci te percutes l'épaule (-2pv), 4 et 1 le rocher te frappes à la poitrine et te fais glisser du toit pour tomber sur une caisse dans l'allée Est (-4pv)), adapte ensuite ton post suivant en fonction du résultat, bonne chance !)

RANULF

Arrivé à l'angle Ranulf aperçoit la silhouette massive, il ne voit que le dos, un dos qui ne lui dit rien, un dos ou sont repliées de grandes ailes noirs.
Toutefois Ranulf n'arrive pas à se défaire d'un étrange sentiment le concernant.
La seule chose qu'il constate de particulier en dehors des ailes sont les deux jambes dépassant de son côté droit, l'intrus est en train de transporter un corps.
La silhouette s'éloigne rapidement et quitte l'allée d'habitations pour une grande place emplie de poussière.
Les gardes se sont enfuis face aux tremblements du sol qui s'accentue violemment.

Le tieffelin faisant face à l'entré du pigeonnier avait observer quelques instant. Il n'avait rien remarquer. Ce pouvait-il que le gnoll l'avait trahi encore une fois. Cela ne lui aurait pas paru si incongru au vu de ce qui s'étaient déroulés dernièrement.Quelques gravillons vinrent lui effleuré le visage. Alors qu'il était perdu dans ses pensées il ne vu qu'au dernier moment un rocher foncer vers lui. Essayant de l'éviter le tieffelin plongea sur sa droite mais le rocher le percuta à l'épaule gauche (-2pv). La douleur lui aracha un cri.

- "Arghhh..."

La douleur l'envahit et il se massa un court instant son épaule endolorie. Se remettant debout il ne devait plus attendre trop longtemps. Il se dépêcha de descendre du toît et foncer vers l'entré du pigeonnier pour y entrer.

Malgré les secousses, Ranulf continue de suivre l'ombre, pourquoi ? Il n'en sait trop rien, il suit son instinct qui lui dit de ne pas lâcher cette chose qui porte un corps apparement. Il accentue donc son allure, tentant de le rattraper sur la place poussièreuse, en espèrant qu'il va pas se mettre à voler, vu qu'il a aperçu que cette ombre possèdait des ailes noires.