Cave-Nerve

Ranulf se saisit du coffre qui flotte vers lui. Pourquoi la voix lui fait-elle ce présent ? En tout cas il le prend rapidement mais il ne voit pas à qui il pourrait le donner, peut être à Jotun comme ça en échange il le formera à la magie, même si il a très envie de le garder pour lui.
"Merci, et ça fait quoi si je le garde pour moi, c'est quoi comme objet, j'aimerais bien moi être plus puissant mais bon, j'en aurais plus de bénéfice, si je le donne à quelqu'un en particulier, et je vois qui."

Le tieffelin n'aimait pas jouer son amie à un jeu de hasard, surtout si les résultat était déjà courut d'avance. Après avoir observer Polyphène, le tieffelin prit ses trois dés puis après avoir joué avec ceux-ci il les lança. Le résultat qu'il fit fut le suivant : Rolls = +1 +2 +4

[hrp Euh pour la case optional j'ai mit 421 est-ce que cela à eu une i ncidence sur le lancer de dés /hrp]

Ranulf

Le coffret est très étrange au toucher. Alors qu'on le dirait fait de métal brut et rutilant, il est en fait très léger et soyeux comme un petit paquet de plume. A sa surface son gravés des croissants et des rosaces noires. Son contenu n'est ni très lourd, ni très volumineux.
La vampire n'a pas beaucoup plus de temps pour analyser le contenu du coffret, une étrange procession est en train de s'approcher de lui en flottant dans l'océan de noirceur. Il s'agit d'un groupe de nains habillés d'habits de couleurs, ce qui contraste beaucoup avec leur peau blanche et leurs barbes noires. Ils sont conduits par un homme maigre, lui aussi habillés avec des vêtements nobles et colorés. Ils sont encore loin du gnoll, mais l'homme lui fait des signes et l'appelle.
"Tiens ? Comme on se retrouve ! Vous êtes venu finalement ?"

JOTUN
[/RP]Non, à priori, la case optionnelle n'influence pas le résulat, mais pour la suite, indique toujours '421' dans cette case...[RP]
Polyphène a l'air très étonné du tirage de Jotun. Il reste quelques instants perdu dans ses pensées puis saisit sans les regarder ses dés et les lance sur la table. Les petits cubes s'égarent parmi les victuailles en faisant tinter les asiettes et les verres. Sans baisser les yeux, Polyphène mrmure :
"Dommage, c'était un bon jet pourtant."
Jotun regarde les trois dés dispercés : 5 5 5
Le nain prend 10 petits os et le jeu continue...
[/RP]Pour la suite de la répartitions des jetons, lance directement trois ou quatre fois les dés, qu'on passe directement au vif du sujet... [RP]

Ranulf range son coffret dès qu'il entend la voix. Il ne reconnaît pas la personne qui l'interpelle, il reste cependant calme et répond à son interlocuteur.
"Oui, je m'ennuyais tout seul, j'ai donc décidé de vous rejoindre, plus on est de fous plus on rit comme on dit."
Il regarda le groupe avec mépris.
"Bon, il est où le tieffelin ? Faut que je le vois et vite, j'ai quelque chose à lui demander."
Il marche tranquillement en direction du groupe.

JOTUN

Les dés roulent, mais Jotun ne trouve pas de réponse à ses questions dans leurs tintements. Tout juste a-t-il l'impression que ces petits cubes ricanent et se moque des manigances des êtres vivants.
[/RP](j'ai jeté un coup d'oeil aux jetés que tu avais fait à l'avance pour finir le partage des jetons)[RP]
La chance semble avoir tourné pour Jotun, qui récupère 8 osselets alors que Polyphène n'en prend que 3.
Le nain semble porter un intêret croissant à la partie. Il suit attentivement la course des dés et se montre très satisfait lorsque c'est lui qui gagne.

La répartition s'achève lorsque Sophia fait enfin son apparition. Son visage est défait, mais elle relève la tête le temps d'esquisser un petit sourire pour Jotun, un petit signe malicieux qui s'éclipse bien vite. Aucun nain ne la surveille et elle ne porte pas de chaine, mais elle reste au loin, sans parler. Elle paraît bien misérable, dans sa bulle perdue au milieu du noir; seule, toute petite, courbée et profondément fatiguée. Seuls ses longs cheveux bruns n'ont pas l'air mausades, car ils brillent dans le halo de lumière plus que les trésors des nains immobiles depuis des millénaires. Ses cheveux semblent s'agiter doucement autour de la tête de l'eladrine, comme s'il glissaient des paroles à l'oreille de Sophia.

Polyphène regarde le tieffelin au travers de ses sourcils broussailleux et affiche un grand sourire.
"Tu vois, fils des Abysses, nous ne lui avons fait souffrir aucun sévice. Si elle a l'air aussi morne, c'est qu'elle a été privée trop longtemps du soleil. Mais nous l'avons bien traitée. Et avec son autorisation, nous l'aurions traitée mieux encore, car elle a refusé toute nourriture et tous nos bons soins.
Mais la partie continue, et nous entrons dans la phase de profonde réflexion. Ne perd pas ta concentration. Elle est au courant de ce que nous faisons, alors ne la déçoit pas..."

C'est Polyphène qui commence à lancer les dés. Il relance deux fois un dés, et n'a pas l'air très content du résultat : une misérable suite 2, 3, 4 alors qu'il aurait pu avoir mieux...
2, 4, (6) -> 2, 4, (2) -> 2, 4, 3
C'est au tour de Jotun de lancer les dés. Il ne risque pas grand chose, et peut même gagner tout de suite avec un peu de chance.

Pendant ce temps, au bout de la table, la machine étrange continue à s'agiter. Les fluides à l'intérieurs changent légèrement de couleur. Lorsque Sophia est arrivée, les rouages ont même émis un rot gluant.

RANULF

L'homme étrangement vêtu s'avance vers le gnoll. Mais pas en marchant. On dirait qu'il vole, et ses vêtements flottent autour de lui comme des ailes.
"Tu ne me reconnais pas ? Pourtant, nous avons fait un bout de chemin ensemble, pour venir à Cave-Nerve. Ici, les nains m'ont bien traité, et je suis même devenu leur roi. Regarde, ils m'obéissent. (l'individu montre sa suite du doigt) Hé hé, c'est moi le plus fort. Mais euh... je ne sais pas où est ton ami. (il se tourne vers les nains et sa voix devient dure) Eh ! Vous ! Où est le tieffelin ?"
Les nains approchent en volant eux aussi et haussent des épaules. L'un d'eux répond :
"Quel tieffelin ? Il n'y a jamais eut de bête comme ça à Cave-Nerve. Nous devrions ammener cet étrange animal au grand prêtre, plutôt que de lui parler. Il doit vouloir vous induire en erreur pour prendre votre place, sire."
Le roi des nains réfléchit, puis il claque des mains. Sa voix est devenue hautaine.
"Oui, nous allons faire cela. Suivez nous, le gnoll. Nous allons voir Polyphène, mon bienfaiteur."
En regardant bien cet individu, Ranulf croit reconnaitre l'un des deux prisonniers qui avait été conduits à Cave-Nerve avec eux dans le désert.

JOTUN

En maugréant, Polyphène empoche 2 osselets. Il n'en reste donc que 6 dans la main de Jotun, alors que le nain en a un petit tas de 15 devant lui.
"Dites moi, cher ami, espérez-vous vraiment berner les nains et récupérer votre ami ? Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas une entreprise facile; mais malgré tout, vous persévérez ?"

Sophia sourit lorsque Jotun lui adresse son clin d'oeil. C'est un sourire triste et court, mais tout de même, il illumine le visage de l'éladrine.

Les dés sont à nouveau lancés. Cette fois, le nain ne les relance qu'une fois : 2, 2, (3) -> 2, 2, 2
Ce coup à l'air de le satisfaire.

"Euh... tiens, j'ai dit berner ? Je parle trop, il ne faut pas faire attention. Je me suis laissé emporter par la folie du jeu. C'est à dire que normalement, je n'ai pas l'habitude de relacher mes prisonniers. Mais une promesse est une promesse, et je vous garantis que l'éladrine repartira avec vous si vous gagnez cette partie."
Il affiche un grand sourire en dévoilant toutes ses dents blanches et parfaitement en place.
"Continuez, vous êtes en train de gagner en plus."

Ranulf regarde le groupe, après tout pourquoi pas les suivre, on verra bien où cela le mène.
"Bon ben, allons-y voir Polyphène."
Il regarde une dernière fois l'homme qui semblait les avoir accompagner dans le désert, pourquoi les nains lui avaient donné autant d'autorité ? Ranulf trouvait ça curieux, mais il avanca.

Un nouveau groupe vient troubler la partie de dés : Ranulf, le 'roi des nains' et sa suite arrivent dans la caverne de Polyphène juste alors qu'il est en train de discuter avec Jotun.

Ranulf reconnait tout de suite Jotun et au loin Sophia, qui a l'air soucieuse. Tous les deux ont un teint affreux et la peau blême.

Le 'roi des nains' prend alors la parole :
"Bonjour, Polyphène, cet étrange animal voudrait voir le tieffelin au plus vite."
Polyphène garde son calme et se tourne vers les nouveaux venus. Ils les regarde longuement et soupire :
"Non, ce n'est malheureusement pas le moment, il est très occupé. Messire gnoll, vous verrez le tieffelin plus tard. Nous jouons aux dés."

Bon alors il vient d'arriver et ce Polyphène commence déjà à l'énerver, Ranulf en avait pas pour longtemps, il voulait juste arracher une promesse à Jotun en échange du précieux coffret qu'on lui avait donné.
"Excusez-moi, mais c'est disons, on ne peut plus urgent mon seigneur, c'est dirons-nous une question très importante que je dois poser à Jotun, il pourra ensuite reprendre votre partie, qui à n'en pas douter est des plus intéressante."
Il regarde alors polyphène droit dans les yeux y mettant tout son pouvoir de conviction afin qu'il réponde positivement à sa requête.

[Domination]

Le regard de Ranulf plonge dans celui de Polyphène. Mais le nain est si déterminé que c'est le gnoll qui détourne les yeux devant la volonté de fer du prêtre.
Polyphène agite alors les bras en tout sens et appelle ses gardes à la rescousse :
"A moi mes gardes ! Abattez le gnoll ! J'ai effleuré son esprit, ce n'est pas un abruti, c'est un démon !"
Alors que des gardes en armure arrivent aux cris du nain, brandissant des haches, Polyphène se tourne vers le 'roi des nains', sa voix se fait douce et sifflante :
"Altesse, je pense que cet individu souhaite prendre votre place. Il veut empêcher une partie de dé. Ca commence comme ça, et ce dangereux agitateur risque de contester votre autorité. Agissez !"
Aussitôt, l'homme tourne vers le gnoll un regard courroucé et aboit des ordre à sa suite :
"Mort au gnoll ! Un royaume à qui lui tranchera la gorge !"
Lui-même recule, et les nains de sa suite sorte des dagues et des épées pour attaquer Ranulf. Tous ces nains empêchent la vampire de s'approcher de la table.
Ils sont environ une dizaine et semblent bien entrainés à se battre.

Pendant ce temps, l'étrange machine s'est mise à siffler et à s'agiter. Ses rouages tournent à toute allure, et les liquides à l'intérieur changent sans cesse de couleur et se mettent à bouillir. Jotun entend Polyphène jurer dans sa barbe. "Et merde, foutu gnoll, bien sûr, rien ne se passe comme prévu. Saperlipopette, tout ce travail gaché !" Le prêtre se jette sur la machine et commence à effectuer des réglages en tournant toute sorte de manivelles et en actionnant des leviers. Sans le regarder, il dit calmement à Jotun :
"Pas d'inquiétude, nous allons écarter cet opportun et reprendre la partie. Laissez moi juste m'occuper de cette machine, ne perdez pas votreconcentration, j'en ai pour quelques secondes."

Quant à Sophia, elle semble avoir subitement disparue...

*Ben voyons il manquait plus que ça, bon là y a pas, il faut que j' y aille.*
Il brandit alors le coffret et le lance à Jotun.
"Tiens c'est pour toi ouvre le, il contient le pouvoir, fais moi confiance, quelqu'un me l'a donné pour toi."
Puis il s'élance et tente de se transformer en lynx sanguinaire pour faire face aux gardes.

[Lynx sanguinaire]

Le coffret vole dans les airs. Malheureusement, un des nains lève sa hache pour stopper sa course.
Le coffret virvolte et revient juste devant le museau de Ranulf, qui a tout juste eut le temps de se transformer.

Polyphène na réfléchit pas longtemps : il plonge son regard dans celui du tieffelin et marmone quelques chose que Jotun ne comprend pas.
Puis, il lève la main et ordonne :
"C'est bon, laissez le gnoll. Mais qu'il ne s'approche pas de la table !"

Les nains sont très disciplinés. Eux qui menaçaient de frapper le gnoll de leurs haches se mettent au garde-à-vous et rangent leurs armes. Par contre, ils continuent de s'interposer pour que Ranulf ne s'approche pas de la table de jeu.
Pendant ce temps, Polyphène continue de régler fébrilement sa machine. Il a l'air assez agacé. Tout en tournant une manivelle, ce qui libère une grand nuage de paillettes bleutées, il dit à Jotun :
"Calmez votre ami et dites lui que ce jeu va vous retenir quelques minutes encore."

Le tieffelin acquièsça puis s'approcha du gnoll.
- "Gnoll, viens ici s'il te plait nous avons à parler. Baissant la voix il poursuivit. Bon que désirais-tu me dire et qu'est-ce cela ?" termina-t-il en désignant le coffre.

Ranulf s'approcha de Jotun le coffret toujours dans la gueule, en contournant les gardes puis il reprend sa forme vampirique, tenant le coffret dans les mains, il le tend à Jotun.
"C'est pour toi, je te le donne si tu me promets de devenir mon maître de magie et que tu m'enseignes cet art.
La personne qui me l'a donné m'a dit de le donner à quelqu'un de plus puissant que moi, alors j'ai pensé à toi. Y a rien de mauvais, cette personne m'a juste dit que c'était très puissant et que je ne devais pas l'ouvrir moi même."

Polyphène ricane et lève un oeil de sa machine.
"Tiens tiens, une surprise ? Ca me fait penser que vous n'avez toujours rien mis en jeu en échange de votre amie, mon cher tieffelin. Pourquoi ne pas miser cette petite boîte, Hmmm... ? Que peut-elle contenir qui valle plus que votre amie ?"

Les nains entourent toujours Ranulf. Il ne serait pas dur pour eux de s'emparer du coffret.

Ranulf voit que les nains continuent à le cerner, ça commence sérieusement à l'énerver, il remet alors le coffret contre lui le tenant bien fermement d'une patte levant l'autre patte devant son visage, ses griffes commencent alors à s'allonger, il émet alors un grognement sourd.
"GRRR, le premier qui essaye de toucher à ce coffret avant que je l'ai donné à Jotun, je l'éventre et croyez moi, c'est pas parce que je suis pas assez puissant pour ouvrir ce coffret que je suis incapable de prouver ce que j'annonce."
Se tournant vers Polyphène il lui dit.
"Je sais pas ce que vous manigancez ici, mais sachez que le pouvoir peut vous brûler les ailes, je serais de vous je ferais attention cher Polyphène.
Toujours est-il que Jotun peut faire ce qu'il veut du coffret lorsque je lui aurais donné, mais à mon avis ce serait le gâcher que de le jouer pour un bête jeu, après c'est à lui de décider, bien sur, si il accepte de faire mon apprentissage."
Ranulf tourne alors sa face vers Jotun l'air interrogateur.
"Alors que décides-tu ?"

Les nains empêchent la passation du coffret entre le tieffelin et le gnoll en s'interposant.

Polyphène semble satisfait du réglage de sa machine.
Il tourne donc à nouveau son attention vers Jotun et Ranulf. Un petit sourire malicieux brille sous sa barbe noire.

"Au fait, mon cher gnoll, j'y pense, je ne crois pas vous avoir invité à Coerylle-gauche. En y réfléchissant bien, il est même impossible pour vous de venir ici, à moins bien sûr que votre sang ne soit figé dans vos veines par un froid extrème... et votre regard hypnotique de tout à l'heure, jamais un piètre gnoll primitif n'en serait capable... Non, ce serait trop dommage si vous étiez ... mort... En tout cas j'en serais extrèmement heureux, puisque ma foi me donne un contrôle absolu sur tous ceux qui sont revenus à la vie sans passer par l'étape naissance."
En disant cela, Polyphène braque son regard sur le vampire. Ranulf sent des fluctuations dans l'énergie qui l'anime : Polyphène est un prêtre et il peut commander aux morts-vivants. Petit à petit, le gnoll sent que la volonté du nain se substitue à la sienne. Puis, soudain, l'emprise de Polyphène cesse.
"Dernier avertissement, gnoll : donnez moi le coffret ou vous pouvez dire adieu à votre libre arbitre. Tendez-le moi ou je vous prend sous ma coupe, ce n'est pas un problème pour moi de contrôler un mort-vivant de bas étage tel que vous."